Le ciblage de la voie du VEGF présente de manière synthétique et pragmatique les avancées obtenues en cancérologie grâce aux anti-angiogéniques. Il traite notamment les aspects fondamentaux, translationnels, cliniques et thérapeutiques du ciblage de l’angiogénèse.Le premier chapitre détaille la voie du VEGF, ses principaux récepteurs, et explique les bases moléculaires et scientifiques de l’homéostasie vasculaire et de la néoangiogénèse tumorale.Les agents ciblant le VEGF, leur mode d’action (anticorps monoclonauxou inhibiteurs de tyrosine kinase) et leur efficacité thérapeutique sont ensuite présentés dans le deuxième chapitre. Les principaux mécanismes de résistance primaire ou acquise aux anti-angiogéniques y sont également détaillés.Le troisième chapitre se concentre sur les toxicités des anti-angiogéniques, qui sont généralement peu sévères et remettent rarement en cause l’indication ou la poursuite du traitement. Cependant, l’indicationd’un traitement anti-angiogénique doit être soigneusement évaluée chez les patients présentant un terrain à risque, notamment cardiovasculaire ou rénal.De très nombreuses études ont été menées à la recherche de biomarqueurs pronostiques, prédictifs, pharmacodynamiques ou d’activité des anti-angiogéniques, et les données dans ce domaine apparaissent encore insuffisantes pour permettre leur utilisation en pratique clinique. Cependant, le dernier chapitre, consacré à l’imagerie et aux biomarqueurs, montre que ces voies de recherches pourraient apporter des résultats permettant de sélectionner les patients pouvant bénéficier des traitements anti-angiogéniques.Au sommaire:1: La voie du VEGF: les récepteurs au VEGF et leurs ligands; 2: Agents ciblant le VEGF: modes d’action et efficacité thérapeutique; 3: Toxicité des anti-angiogéniques; 4: Biomarqueurs. From the Back Cover Le VEGF (vascular endothelial growth factor) est responsable de nombreux effets sur la vascularisation tumorale, notamment la prolifération des cellules endothéliales, la migration, l’invasion, la perméabilité vasculaire et vasodilatation ou encore le chimiotactisme des précurseurs médullaires. Plusieurs approches ont été développées afin de bloquer les actions du VEGF : blocage du VEGF circulant, blocage de son récepteur (VEGFR) ou encore inhibition de la signalisation médiée par le VEGF.Les anti-angiogéniques ont démontré leur efficacité en monothérapie dans le cancer du rein, le carcinome hépato-cellulaire et le carcinome médullaire de la thyroïde. Des bénéfices ont également été observés en association avec de la chimiothérapie conventionnelle, notamment dans le cancer bronchique non à petites cellules, le cancer colorectal métastatique, le cancer de l’ovaire et potentiellement le cancer du sein.Cet ouvrage aborde également les toxicités liées aux anti-angiogéniques, qui peuvent être divisées en deux groupes principaux :les effets “de classe” : hypertension, protéinurie, cardimyophathie, thromboses artérielles, hémorragies, micro-angiopathie thrombotique, perforations gastro-intestinales, retard de cicatrisation etc. ;les effets spécifiques de chaque molécule : hypothyroïdie, myélosuppression, mucites, syndrômes main-pieds etc.Les caractéristiques tumorales (par exemple localisation ou histologie) et celles du patient peuvent accroître le risque de toxicité et doivent donc être prises en compte dans la prescription des anti-angiogéniquesPlusieurs biomarqueurs prédictifs de réponse aux anti-angiogéniques ont été évalués : les biomarqueurs tumoraux (expression du VEGF, perfusion tumorale), les biomarqueurs cliniques liés au patient (changement de pression artérielle), les biomarqueurs sanguins circulants (niveau de VEGF cicrulant, cytokines, cellules endothéliales circulantes) et biomarqueurs basés sur l’imagerie. Ces derniers semblent aujourd’hui être les plus fiables, mais de nombreuses investigations sont en cours dans ce domaine.
Le ciblage de la voie du VEGF
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Le ciblage de la voie du VEGF présente de manière synthétique et pragmatique les avancées obtenues en cancérologie grâce aux anti-angiogéniques. Il traite notamment les aspects fondamentaux, translationnels, cliniques et thérapeutiques du ciblage de l’angiogénèse.Le premier chapitre détaille la voie du VEGF, ses principaux récepteurs, et explique les bases moléculaires et scientifiques de l’homéostasie vasculaire et de la néoangiogénèse tumorale.Les agents ciblant le VEGF, leur mode d’action (anticorps monoclonauxou inhibiteurs de tyrosine kinase) et leur efficacité thérapeutique sont ensuite présentés dans le deuxième chapitre. Les principaux mécanismes de résistance primaire ou acquise aux anti-angiogéniques y sont également détaillés.Le troisième chapitre se concentre sur les toxicités des anti-angiogéniques, qui sont généralement peu sévères et remettent rarement en cause l’indication ou la poursuite du traitement. Cependant, l’indicationd’un traitement anti-angiogénique doit être soigneusement évaluée chez les patients présentant un terrain à risque, notamment cardiovasculaire ou rénal.De très nombreuses études ont été menées à la recherche de biomarqueurs pronostiques, prédictifs, pharmacodynamiques ou d’activité des anti-angiogéniques, et les données dans ce domaine apparaissent encore insuffisantes pour permettre leur utilisation en pratique clinique. Cependant, le dernier chapitre, consacré à l’imagerie et aux biomarqueurs, montre que ces voies de recherches pourraient apporter des résultats permettant de sélectionner les patients pouvant bénéficier des traitements anti-angiogéniques.Au sommaire:1: La voie du VEGF: les récepteurs au VEGF et leurs ligands; 2: Agents ciblant le VEGF: modes d’action et efficacité thérapeutique; 3: Toxicité des anti-angiogéniques; 4: Biomarqueurs. From the Back Cover Le VEGF (vascular endothelial growth factor) est responsable de nombreux effets sur la vascularisation tumorale, notamment la prolifération des cellules endothéliales, la migration, l’invasion, la perméabilité vasculaire et vasodilatation ou encore le chimiotactisme des précurseurs médullaires. Plusieurs approches ont été développées afin de bloquer les actions du VEGF : blocage du VEGF circulant, blocage de son récepteur (VEGFR) ou encore inhibition de la signalisation médiée par le VEGF.Les anti-angiogéniques ont démontré leur efficacité en monothérapie dans le cancer du rein, le carcinome hépato-cellulaire et le carcinome médullaire de la thyroïde. Des bénéfices ont également été observés en association avec de la chimiothérapie conventionnelle, notamment dans le cancer bronchique non à petites cellules, le cancer colorectal métastatique, le cancer de l’ovaire et potentiellement le cancer du sein.Cet ouvrage aborde également les toxicités liées aux anti-angiogéniques, qui peuvent être divisées en deux groupes principaux :les effets “de classe” : hypertension, protéinurie, cardimyophathie, thromboses artérielles, hémorragies, micro-angiopathie thrombotique, perforations gastro-intestinales, retard de cicatrisation etc. ;les effets spécifiques de chaque molécule : hypothyroïdie, myélosuppression, mucites, syndrômes main-pieds etc.Les caractéristiques tumorales (par exemple localisation ou histologie) et celles du patient peuvent accroître le risque de toxicité et doivent donc être prises en compte dans la prescription des anti-angiogéniquesPlusieurs biomarqueurs prédictifs de réponse aux anti-angiogéniques ont été évalués : les biomarqueurs tumoraux (expression du VEGF, perfusion tumorale), les biomarqueurs cliniques liés au patient (changement de pression artérielle), les biomarqueurs sanguins circulants (niveau de VEGF cicrulant, cytokines, cellules endothéliales circulantes) et biomarqueurs basés sur l’imagerie. Ces derniers semblent aujourd’hui être les plus fiables, mais de nombreuses investigations sont en cours dans ce domaine.
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