Abdellah Ben Kerriou (1869-1921) Poète de Laghouat et du Sahara – Boualem Bessaïh

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À la fin du XIXe siècle, à Laghouat, oasis saharienne d’Algérie, le poète populaire Abdellah Ben Kerriou aime et chante une femme, fille d’un grand seigneur arabe. Pour avoir déclaré sa passion, il connaît l’exil. Il est cultivé, versé dans l’astronomie, il connaît et cite Platon, ainsi que Qays, le légendaire poète arabe.

Ses poèmes, qui ne parlent que d’amour, sont empreints d’une chasteté et d’une pureté remarquables, car rien ne prive le poète de la déclaration à décrire cette femme avec une précision telle que la relation intime devient indubitable. C’est qu’il ressent la plénitude de son existence dans l’abandon total à cet amour, entre rencontres imaginaires salvatrices et séparations longues et épuisantes ; ni pigeon voyageur, ni coursier rapide pour porter le message. Seul l’hommage à la beauté se perpétue, se renouvelle et s’épanouit sans cesse, en

ballet d’images neuves et de mots inventés, comme poursuivant une nouvelle conquête et il tombe à genoux devant la lumière :

« L’ombre de ton visage éclaire mon regard, Seul le corps est ici, car le cœur t’appartient. »

Et pourtant, cette femme restera inconnue. Son nom est cependant sur les lèvres de ces innombrables femmes du sud algérien qui chantent encore ses poèmes, tant elles auraient voulu être celle-là même que le poète a sublimée et placée sur un véritable piédestal pour l’éternité de l’amour.

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À la fin du XIXe siècle, à Laghouat, oasis saharienne d’Algérie, le poète populaire Abdellah Ben Kerriou aime et chante une femme, fille d’un grand seigneur arabe. Pour avoir déclaré sa passion, il connaît l’exil. Il est cultivé, versé dans l’astronomie, il connaît et cite Platon, ainsi que Qays, le légendaire poète arabe.

Ses poèmes, qui ne parlent que d’amour, sont empreints d’une chasteté et d’une pureté remarquables, car rien ne prive le poète de la déclaration à décrire cette femme avec une précision telle que la relation intime devient indubitable. C’est qu’il ressent la plénitude de son existence dans l’abandon total à cet amour, entre rencontres imaginaires salvatrices et séparations longues et épuisantes ; ni pigeon voyageur, ni coursier rapide pour porter le message. Seul l’hommage à la beauté se perpétue, se renouvelle et s’épanouit sans cesse, en

ballet d’images neuves et de mots inventés, comme poursuivant une nouvelle conquête et il tombe à genoux devant la lumière :

« L’ombre de ton visage éclaire mon regard, Seul le corps est ici, car le cœur t’appartient. »

Et pourtant, cette femme restera inconnue. Son nom est cependant sur les lèvres de ces innombrables femmes du sud algérien qui chantent encore ses poèmes, tant elles auraient voulu être celle-là même que le poète a sublimée et placée sur un véritable piédestal pour l’éternité de l’amour.

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