ALGÉRIE résistance et  épopée – Messaoud Djennas

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Messaoud DJENNAS est né le 15‭ ‬octobre 1925‭ ‬à El Aouana‭, ‬wilaya de Jijel‭. ‬Études primaires dans son village natal puis à l›école Olivier de Belcourt‭, ‬sa famille s›étant installée à Alger en 1930‭.‬

‭ ‬Après avoir fréquenté successivement l›école Sarrouy‭, ‬le collège de Médéa‭, ‬le lycée Bugeaud‭ (‬actuel Émir Abdelkader‭) ‬et fait un passage à la médersa d›Alger marqué par un séjour en prison‭ (‬1945-46‭), ‬suite aux événements de mai 1945‭ ‬–‭ ‬il avait adhéré au Ppa clandestin en mars 1943‭ ‬–‭ ‬il entreprend des études de médecine à Montpellier‭, ‬interrompues par la grève des étudiants‭. ‬Arrestation et internement dans différents centres de concentration de février 1957‭ ‬à novembre 1958‭ ‬en raison de ses activités militantes‭. ‬

Fin 1959‭, ‬après avoir soutenu sa thèse de doctorat en médecine et achevé des études de spécialité‭ (‬ophtalmologie‭) ‬à Montpellier‭,‬‭ ‬il gagne le Maroc‭. ‬Après le cessez-le-feu‭, ‬retour en Algérie avec un groupe de médecins sur instructions du Gpra en vue de la prise en charge sanitaire des populations victimes de l›Oas puis il est affecté par la zone autonome d›Alger à la clinique ophtalmologique Cervantès de Belcourt jusqu›au lendemain du référendum d›indépendance‭.‬

‭ ‬Il consacre alors l›essentiel de ses activités au service de la médecine algérienne jusqu›à son départ à la retraite en 1991‭.‬

‭ ‬Professeur agrégé en octobre 1967‭, ‬professeur en 1970‭, ‬Messaoud Djennas a dirigé le service d›ophtalmologie du Chu Issad Hassani de Beni Messous de 1971‭ ‬à 1991‭. ‬‮«‬‭ ‬Du mysticisme qui a imprégné le grand stratège militaire‭, ‬l›homme d›État‭, ‬le poète et le philosophe que fut l›Émir Abdelkader‭, ‬à l’islamisme conquérant et dominateur‭, ‬sous le ton doucereux‭, ‬d›un Abassi Madani‭, ‬en passant par le nationalisme révolutionnaire prolétarien de Messali Hadj‭, ‬le réformisme humaniste et légaliste de Ferhat Abbas‭, ‬la rigueur révolutionnaire et moderniste de Mohammed Boudiaf et de Abane Ramdane‭, ‬le verbe exubérant et généreux de Ben Bella‭, ‬face à la froide austérité et à la détermination de Boumediène‭, ‬le réformisme de Ben Badis‭, ‬adossé à un nationalisme religieux intransigeant‭, ‬flirtant néanmoins parfois avec l›assimilationnisme‭, ‬c›est toute une galerie de personnalités hors du commun‭, ‬dont le rôle d›acteurs historiques de premier ordre est aujourd›hui souligné et admis par tous les historiens qui est présentée dans cet ouvrage sous une forme dont l›originalité ne fait pourtant à aucun moment perdre de vue la vérité historique‭.‬‮»‬‭ ‬

Extrait de l’avant-propos‭.‬

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Messaoud DJENNAS est né le 15‭ ‬octobre 1925‭ ‬à El Aouana‭, ‬wilaya de Jijel‭. ‬Études primaires dans son village natal puis à l›école Olivier de Belcourt‭, ‬sa famille s›étant installée à Alger en 1930‭.‬

‭ ‬Après avoir fréquenté successivement l›école Sarrouy‭, ‬le collège de Médéa‭, ‬le lycée Bugeaud‭ (‬actuel Émir Abdelkader‭) ‬et fait un passage à la médersa d›Alger marqué par un séjour en prison‭ (‬1945-46‭), ‬suite aux événements de mai 1945‭ ‬–‭ ‬il avait adhéré au Ppa clandestin en mars 1943‭ ‬–‭ ‬il entreprend des études de médecine à Montpellier‭, ‬interrompues par la grève des étudiants‭. ‬Arrestation et internement dans différents centres de concentration de février 1957‭ ‬à novembre 1958‭ ‬en raison de ses activités militantes‭. ‬

Fin 1959‭, ‬après avoir soutenu sa thèse de doctorat en médecine et achevé des études de spécialité‭ (‬ophtalmologie‭) ‬à Montpellier‭,‬‭ ‬il gagne le Maroc‭. ‬Après le cessez-le-feu‭, ‬retour en Algérie avec un groupe de médecins sur instructions du Gpra en vue de la prise en charge sanitaire des populations victimes de l›Oas puis il est affecté par la zone autonome d›Alger à la clinique ophtalmologique Cervantès de Belcourt jusqu›au lendemain du référendum d›indépendance‭.‬

‭ ‬Il consacre alors l›essentiel de ses activités au service de la médecine algérienne jusqu›à son départ à la retraite en 1991‭.‬

‭ ‬Professeur agrégé en octobre 1967‭, ‬professeur en 1970‭, ‬Messaoud Djennas a dirigé le service d›ophtalmologie du Chu Issad Hassani de Beni Messous de 1971‭ ‬à 1991‭. ‬‮«‬‭ ‬Du mysticisme qui a imprégné le grand stratège militaire‭, ‬l›homme d›État‭, ‬le poète et le philosophe que fut l›Émir Abdelkader‭, ‬à l’islamisme conquérant et dominateur‭, ‬sous le ton doucereux‭, ‬d›un Abassi Madani‭, ‬en passant par le nationalisme révolutionnaire prolétarien de Messali Hadj‭, ‬le réformisme humaniste et légaliste de Ferhat Abbas‭, ‬la rigueur révolutionnaire et moderniste de Mohammed Boudiaf et de Abane Ramdane‭, ‬le verbe exubérant et généreux de Ben Bella‭, ‬face à la froide austérité et à la détermination de Boumediène‭, ‬le réformisme de Ben Badis‭, ‬adossé à un nationalisme religieux intransigeant‭, ‬flirtant néanmoins parfois avec l›assimilationnisme‭, ‬c›est toute une galerie de personnalités hors du commun‭, ‬dont le rôle d›acteurs historiques de premier ordre est aujourd›hui souligné et admis par tous les historiens qui est présentée dans cet ouvrage sous une forme dont l›originalité ne fait pourtant à aucun moment perdre de vue la vérité historique‭.‬‮»‬‭ ‬

Extrait de l’avant-propos‭.‬

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