Georges Bouqabrine – Benamar Médiene

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« Tu es où Georges ?

– Je suis mort, et depuis longtemps… Tu le sais aussi bien que moi !

– Oui,   je  le  sais…  Mais  où  est  ta  mort ? Dis-moi, Georges, quand quelqu’un perd un ami, que devient-il ? La moitié de deux ou la moitié de soi ?

– Gros malin, la réponse est dans la question de celui qui la pose ! 

–  Les questions ne sont pas de moi… Je les ai piquées à ne je sais plus qui, mais reconnais-le, elles tiennent la route !

– La route, n’exagérons rien… l’impasse des cogitations, c’est plus probable !

– Alors dis-moi où est ta mort ?

– Elle est là, enfouie avec ce qui reste de ma carcasse… Elle est là, et n’importe où, en deux endroits peut-être. Avoir deux tombes, me convient très bien… 

– Il me faut les trouver, Georges… Je veux dire la bonne, ta vraie tombe… » ( page 14.) 

Dans ce récit lyrique et baroque, Benamar Mediène fait du lecteur un complice en recel littéraire, un voyageur clandestin dans les océans de la littérature et dans le partage du butin des mots, et du désir de s’en étourdir. Sans ménagement ni fausse pudeur, l’auteur entraîne le liseur dans les tumultes de la vie d’un petit immigré transplanté d’une colline nue et sèche d’Algérie, vers les herbes hautes et le fleuve de la Charente. La vie de Malik Youm, nom du narrateur, est révélée au miroir de celle de Georges, pygmalion fantasque et fraternel. Un « cœur d’homme à gueule d’enclume », qui pense mal ou à côté ou contre, un poète en quelque sorte qui jamais ne ligote sa pensée ni sa langue.

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« Tu es où Georges ?

– Je suis mort, et depuis longtemps… Tu le sais aussi bien que moi !

– Oui,   je  le  sais…  Mais  où  est  ta  mort ? Dis-moi, Georges, quand quelqu’un perd un ami, que devient-il ? La moitié de deux ou la moitié de soi ?

– Gros malin, la réponse est dans la question de celui qui la pose ! 

–  Les questions ne sont pas de moi… Je les ai piquées à ne je sais plus qui, mais reconnais-le, elles tiennent la route !

– La route, n’exagérons rien… l’impasse des cogitations, c’est plus probable !

– Alors dis-moi où est ta mort ?

– Elle est là, enfouie avec ce qui reste de ma carcasse… Elle est là, et n’importe où, en deux endroits peut-être. Avoir deux tombes, me convient très bien… 

– Il me faut les trouver, Georges… Je veux dire la bonne, ta vraie tombe… » ( page 14.) 

Dans ce récit lyrique et baroque, Benamar Mediène fait du lecteur un complice en recel littéraire, un voyageur clandestin dans les océans de la littérature et dans le partage du butin des mots, et du désir de s’en étourdir. Sans ménagement ni fausse pudeur, l’auteur entraîne le liseur dans les tumultes de la vie d’un petit immigré transplanté d’une colline nue et sèche d’Algérie, vers les herbes hautes et le fleuve de la Charente. La vie de Malik Youm, nom du narrateur, est révélée au miroir de celle de Georges, pygmalion fantasque et fraternel. Un « cœur d’homme à gueule d’enclume », qui pense mal ou à côté ou contre, un poète en quelque sorte qui jamais ne ligote sa pensée ni sa langue.

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