Mohamed Belkheïr – Poème de l’amour et de guerre – Boualem Bessaïh
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« Dès mon enfance, je connus le nom de Mohamed Belkheir. Certains de ses vers tombaient de la bouche de mon père comme des énigmes, des allusions à l’inconnu. C’était déjà l’histoire : cavaliers, épées, fusils et poudre. Le jour du marché, j’accourais, j’écoutais et ma mémoire entremêlait tout : récits interminables et légendaires, épisodes de la vie du Prophète, évocation d’Omar le juste et d’Ali l’intrépide, ou encore poèmes de Ben Kerriou, amoureux et innocents accompagnés d’une flûte naïve et nostalgique. La tradition orale nous a légué les poèmes bédouins ; mais elle choisit chemins de traverse et chemins clandestins d’où surgissent les chantres de la résistance à l’invasion coloniale du siècle dernier. Ce détour engendra la dispersion mais aussi la pérennité. Ce que de prudents poètes gagnaient en notoriété, les poètes rebelles le perdaient en chuchotements. Ce que les premiers perdaient en renommée dérisoire, les autres le gagnaient en gloire secrète. »
Boualem Bessaïh
« Arabe est sa langue, raffinée sa poésie, exemplaire son combat. »
Ibn Badis
« Belkheïr, chantre du courage nomade et de l’eternel désir, nous propose, sous la dictée des formes pures, un message de demain et de toujours. »
Jacques Berque
« Aucun des poètes de cette région n’a la notoriété de Sidi Belkheïr, du sud Oranais,chantre de l’Insurrection des Ouled Sidi Cheïkh. »
Émile Dermenghem.
« Dès mon enfance, je connus le nom de Mohamed Belkheir. Certains de ses vers tombaient de la bouche de mon père comme des énigmes, des allusions à l’inconnu. C’était déjà l’histoire : cavaliers, épées, fusils et poudre. Le jour du marché, j’accourais, j’écoutais et ma mémoire entremêlait tout : récits interminables et légendaires, épisodes de la vie du Prophète, évocation d’Omar le juste et d’Ali l’intrépide, ou encore poèmes de Ben Kerriou, amoureux et innocents accompagnés d’une flûte naïve et nostalgique. La tradition orale nous a légué les poèmes bédouins ; mais elle choisit chemins de traverse et chemins clandestins d’où surgissent les chantres de la résistance à l’invasion coloniale du siècle dernier. Ce détour engendra la dispersion mais aussi la pérennité. Ce que de prudents poètes gagnaient en notoriété, les poètes rebelles le perdaient en chuchotements. Ce que les premiers perdaient en renommée dérisoire, les autres le gagnaient en gloire secrète. »
Boualem Bessaïh
« Arabe est sa langue, raffinée sa poésie, exemplaire son combat. »
Ibn Badis
« Belkheïr, chantre du courage nomade et de l’eternel désir, nous propose, sous la dictée des formes pures, un message de demain et de toujours. »
Jacques Berque
« Aucun des poètes de cette région n’a la notoriété de Sidi Belkheïr, du sud Oranais,chantre de l’Insurrection des Ouled Sidi Cheïkh. »
Émile Dermenghem.
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