«Dans mon cœur il n’y a plus d’heure – Youcef Merahi» a été ajouté à votre panier. Voir le panier
Rhummel – Amin Khan
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Catégorie : Poésie
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Par des langures et des paysages – James Sacré
700,00 د.ج
James Sacré est né dans une petite ferme vendéenne en 1939. Il y vit son enfance et son adolescence et transporte tout cela aux Etats-Unis de 1965 à 2000. Nombreux séjours à Paris, à Genève, en Italie, en Espagne et au Maroc. Il vit maintenant à Montpellier.
Écrire des poèmes est affaire de rencontres, avec les gens, les choses, des paysages, avec les mots. Affaire de rencontres dans l’étonnement et l’interrogation.
Emiliano, là devant, avec sa ceinture de longues sonnailles mise autour du cou… dans son geste de me la passer autour de la taille, m’accueille-t-il dans une intimité de cette fête de carnaval en Galice, ou s’il me fait savoir que ma maladresse signe mon statut d’étranger ?
Chair de Léviathan – Chus Pato
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Il y a des livres qui semblent s’adresser à nous à partir d’un hors temps, et qui nous situent comme êtres dans un hors temps, un temps au-delà de l’origine, en train de s’ouvrir à une nouvelle relation avec la terre et avec l’écriture même, la possibilité de « dire ». Chair de Léviathan est un de ces livres.
Figure centrale de la poésie galicienne et européenne contemporaine, la poète Chus Pato traverse la civilisation occidentale avec des syllabes calibrées et le battement profond du sang aortique ; sa poésie a les yeux et le vol des oiseaux, rapides et presque inaperçus, et une précision qui décèle le mystère. Elle écrit dans une langue des planètes et des étoiles, le galicien. C’est une langue vivante, parlée et écrite en ses terres, chez « elle » depuis des siècles dans le nord-ouest verdoyant atlantique de la péninsule ibérique, en Galice, pays à la fois maritime et montagneux. Depuis 800 ans, la Galice fait partie de la Couronne de Castille et plus tard de son héritier, l’État de l’Espagne. Il y a encore plus longtemps, son peuple a prêté ses accents celtiques au latin vernaculaire des soldats impériaux venus de Rome après les traités de paix cédant le contrôle politique de cette région européenne connue comme « l’extrémité de la Terre », fisterra.
Le galicien est aussi la langue racine du portugais moderne – les deux langues partagent une histoire de culture et de poésie médiévale, as cantigas – et continue de nourrir le monde des habitants de la terre galicienne. La langue est marquée par l’intrusion constante de l’espagnol administratif et impérial, et a souffert parfois de ces intrusions, de l’appui de l’Église catholique aux structures centralistes et espagnolisantes, et plus récemment des 40 ans de prohibition sous la dictature de Franco (1936-1976). Aujourd’hui son futur demeure incertain sous le poids du commerce et des programmes des politiciens qui remettent aux Galiciens un statut de « nationalité périphérique ». De plus en plus, les politiques de Franco – qui visaient à couper la transmission familiale du galicien – portent leur fruit amer dans notre temps. Le legs d’une dictature, hélas, est parfois plus durable qu’on y pense (le legs de la pensée soviétique en ce qui concerne l’Ukraine est un autre exemple). Les Galiciens, on pourrait se demander, sont « périphériques » en relation avec quoi ? Ce qui est clair est que la langue galicienne est aujourd’hui celle de la culture en Galice, la langue des gens libres, dun pobo ceibe.
Cœur en fragments, suivi de Histoires du vécu – Yassine Foudala
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Il savait le combat à mort
Que le peuple élabore. (Y. F)
« La terre et ses échos ne sont jamais loin dans les poèmes de Yassine.
Au fil des mots, sur la lice, transparaît l’idée du sacré. La terre, la mémoire, le legs, sont des choses sacrées. Les mots aussi. Le sacré n’atteint le divin que lorsqu’il a atteint l’homme dans son enfance, dans son premier lait (...)
Le poète peut dire qu’il est « l’homme patrie » né à son humanité par sa patrie à travers laquelle le sang et le chant ont tissé une âme... C’est cette humanité-là que recherche Yassine, une âme des mémoires multiples héritées, une âme qui refuse l’oubli et l’ingratitude. Il n’est homme qu’à la condition de retrouver et transfigurer ses racines d’homme (...)
Humain jusqu’au bout de ses forces, jusqu’au bout de ses faiblesses, de ses colères et de ses besoins de tendresse, Yassine nous réconcilie avec l’idée de l’humaine destinée de chaque homme engagé dans le destin des autres hommes (...)
Se lever comme poète et dire ses liens avec son peuple, la revendication de ses combats pour la libération trouve son accomplissement dans la revendication du combat des autres peuples (...)
Est-ce que j’ai tort de me souvenir d’un autre poète qui a parlé de marcher en portant son cercueil sur son épaule ? Marcher. »
(M. Bouhamidi).
L’Ombre portée – Marie étienne
500,00 د.ج
Après avoir vécu longtemps à l’étranger, Marie Etienne a travaillé avec Antoine Vitez puis Maurice Nadeau. Parmi la trentaine de livres qu’elle a publiés, choisissons quelques titres : Le Livre des recels (Flammarion), L’Inaccessible est toujours bleu (Hermann), Antoine Vitez et la poésie (le Castor astral). Elle a reçu le prix Paul Verlaine de L’Académie française et le prix Mallarmé.
Est-ce Nina qui parle, l’héroïne, dans La Mouette, de Tchekhov ?
Ou son inspiratrice, Lydia Mizinova, qui assiste à Moscou à la naissance d’un art nouveau, avec Stanislavski ? Ou une spectatrice, à qui la représentation et le drame de Nina rappelle sa propre histoire ? Il est sûr que le texte, une sorte de journal, est hanté par Tchekhov, ses yeux clairs, son humour et sa mort annoncée. Et il est sûr aussi que l’auteur du journal parvient à se sauver par le moyen de l’art.
Sur quelle corde poser son doigt ? – Youcef Merahi
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Mémoire éclate comme une grenade trop mûre
Voix surgie du passé me tire la langue
Coupable, crie-t-elle !
Mais de quoi ?
Écoute-moi
J’ai enterré mes illusions
Et remis dans le décor
Tes parenthèses
Nul n’est coupable
Nous sommes seulement des estropiés
La poésie se conjugue désormais au futur antérieur. Et le poète, une espèce en voie d’extinction, s’accroche au moindre petit émerveillement pour continuer, vaille que vaille, de taquiner sa muse. C’est, du moins, ce que pense Youcef Merahi, dont l’intérêt à la poésie relève presque de la « militance ». Je reprends ici ce que disait de lui Djamel Amrani, cet océan de la poésie : « Chez Youcef, un peu le mal de vivre, des vers qui s’estompent à la lecture mais dans lesquels la réalité refait toujours surface. Poète du doute certainement, mais poète également de l’exaltation, un regard brûlot empreint d’une tendresse qu’il assume en toute sérénité. S’évader de soi en s’accomplissant. Quand vivre foisonne, il reste avant tout fidèle à sa vocation d’homme véritable. »
Sur quelle corde poser le doigt ?
Une symphonie un peu triste,
Une gamme crieuse,
Un énième cri du poète.