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Malek Bennabi – La Lutte idéologique
« Les idées ne peuvent être neutralisées que par des idées » Balzac Si on « ne tire pas des coups de fusil aux idées » (Rivarol), on a cependant des outils extrêmement raffinés et subtils pour les contrôler et les neutraliser avec des mécanismes appropriés et l’habilité dans l’exécution selon les desseins et les intérêts des stratèges et des planificateurs. Dans l’ardeur de la lutte idéologique dans les pays musulmans, l’étude des idées est le point culminant de l’attention des spécialistes. Une lutte invisible, intelligente, puissante, tenace et implacable, c’est ce que Malek Bennabi a appelé la lutte idéologique. C’est cette lutte avec ses mécanismes et ses techniques, que l’auteur de cet ouvrage essaie de nous dévoiler. Il est à remarquer que le colonialisme au sens où l’entend Bennabi n’est pas dans sa définition classique mais sa conception est beaucoup plus large et profonde qu’on peut résumer par cette phrase : « la guerre, c’est la guerre des hommes ; la paix c’est la guerre des idées » et qu’il est peut-être plus facile de résister à l’invasion des armées qu’à celle des idées. A. Semani
Malek Bennabi – le Phénomène coranique
Le phénomène coranique
Essai d'une théorie sur le Coran par Malek Bennabi
Le Coran. Un livre unique pour l'humanité et il est Le Livre pour les musulmans qui le croient, la parole, le Verbe de Dieu.
C'est aussi un livre qui lance un défi (Coran 4 : 82) à la critique la plus érudite et la plus exigeante, et ce, dans des domaines aussi variés que la science historique, linguistique, archéologique, biologique, ainsi que d'autres sciences, ne se limitant pas au seul aspect littéraire.
C'est ce que les savants musulmans appellent l'idjaz.
Cette étude de Bennabi, unique en ce genre sur le plan de la méditation de la religion et de la réflexion sur le Coran, pose la question de la position du « moi » mohammadien dans le phénomène du wahy.
Bennabi répond avec une conviction éclairée et d'une manière catégorique : Mohammed n'est pas l'auteur du Coran.
L'originalité de l'approche est frappante par l'objet qu'il se propose, par les moyens qu'il utilise et par le caractère rationnel des explications qu'il donne.
Le sillon qu'il a tracé par cette réflexion doit être poursuivi par les intellectuels musulmans, en méditant le Coran, chacun dans son domaine pour lire les signes de Dieu, car Dieu par la Révélation du Coran a donné un << travail interminable à l'intelligence humaine. >>
Malek Bennabi – Les conditions de la renaissance
Ce livre a été écrit à un moment où l’auteur voulait « laisser à ses frères musulmans, une technique de renaissance », car Bennabi pense que la renaissance du monde musulman est possible, mais sous certaines conditions. Cet ouvrage est écrit dans ce but, en « prenant l’homme dans avec toutes ses faiblesses et l’ordre social avec toutes ses conditions. » La lucidité de Bennabi, sa façon de saisir et d’observer le réel, de méditer et d’aller au fond des choses, les thèmes abordés (orientation de la culture, orientation du travail, orientation du capital, l’importance du sens esthétique dans l’action, le problème du costume, l’art, le sol, le temps, le coefficient colonisateur, la colonialité l’ouvrage est à méditer). Ces « conditions de renaissance », qui sont intimement liées à des problèmes de civilisation, sont non seulement des défis à relever, mais aussi une lourde responsabilité que chaque musulman a le devoir de méditer, « car, de l'éveil de tous, chacun de nous est responsable. »
Malek Bennabi – Le problème de la culture
Ce livre de Bennabi sur la culture constitue un événement. D’abord parce que le problème du monde musulman n’est pas un problème politique, ni économique, mais fondamentalement culturel. Bennabi aura ainsi élevé le débat sur la décadence du
monde musulman à sa véritable hauteur ; il met en pleine lumière le thème de la culture en lui rendant sa véritable vocation.
Ensuite, vraisemblablement, c'est la première fois dans l’histoire, et dans l’espace intellectuel arabe et musulman que nous rencontrons une œuvre qui ait pour objet la culture.
Les thèmes sont originaux, l’approche est lucide, les observations profondes (rapport entre l’esthétique et l’éthique, entre l’esthétique et le colonialisme, etc.).
Sa conclusion se veut un appel à une véritable prise de conscience sur le rôle de la culture dans le monde musulman, qui va de pair avec sa mission, il écrit : « Et
dans la mesure où il aura compris le problème de la culture (...) l’intellectuel arabe et musulman pourra comprendre son propre rôle dans la civilisation du XXe siècle.» D’où la pertinence de cette phrase de Romain Rolland : « Notre génie ne s’affirme pas enniant ou détruisant les autres, mais en les absorbant.»
Amsterdam
On a chilly February day two old friends meet in the throng outside a crematorium to pay their last respects to Molly Lane. Both Clive Linleyand Vernon Halliday had been Molly's lovers in the days before they reached their current eminence, Clive as Britain's most successful modern composer, Vernon as editor of the quality broadsheet, The Judge.Gorgeous, feisty Molly had had other lovers too, notably Julian Garmony, Foreign Secretary, a notorious right-winger tipped to be the next prime minister. In the days that follow Molly's funeral Clive and Vernon will make a pact that will have consequences neither has foreseen. Each will make a disastrous moral decision, their friendship will be tested to its limits and Julian Garmony will be fighting for his political life. A contemporary morality tale that is as profound asit is witty, this short novel is perhaps the most purely enjoyable fiction Ian McEwan has ever written. And why Amsterdam? What happens there to Clive and Vernon is the most delicious shock in a novel brimming with surprises.
Les enfants du vide: De l’impasse individualiste au réveil citoyen
Notre échec est grandiose.Nous pensions que la démocratie allait s'étendre sur le globe, mais elle est en crise partout.Nous chantions les bienfaits des échanges, mais la mixité sociale recule et de nouveaux murs s'érigent chaque jour.Nous avions la religion du progrès, mais le réchauffement climatique prépare la pire des régressions.L'insurrection populiste et le désastre écologique en cours montrent que le logiciel néolibéral nous mène dans l'abîme.Pour ne pas tout perdre, nous devons sortir de l'individualisme et du nombrilisme. Dans notre société vide de sens, il nous faut retisser des liens et réinventer du commun.Des chemins existent pour sortir de l'impasse. Saurons-nous les emprunter ?
Moi, l’enfant autiste
Enfant, Sean Barron semble normal. Certes, il crie souvent, déteste être pris dans les bras : aux yeux de ses parents, c'est un mauvais cap à passer. Mais plus il grandit, plus son comportement devient difficile, incontrôlable. La vérité éclate, brutale : Sean est autiste. Grâce à leur amour, leur compréhension, leur patience, ses parents réussissent enfin à établir un lien avec lui. Un nouveau Sean naît alors. Il nous raconte les années que cette mystérieuse maladie lui a volées. Il se souvient de tout : la fureur, les obsessions, l'isolement terrifiant, le désir désespéré de s'en sortir... Récit à deux voix : celle d'une mère qui veut comprendre le sentiment autodestructeur de son enfant, celle d'un petit garçon miraculeusement échappé des affres de l'autisme.