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Léon l’Africain – Amin Maalouf
Cette autobiographie imaginaire part d’une histoire vraie. En 1518, un ambassadeur maghrébin, revenant d’un pèlerinage à la Mecque, est capturé par des pirates siciliens, qui l’offrent en cadeau à Léon X, le grand pape de la Renaissance. Ce voyageur s’appelait Hassan al-Wazzan. Il devient le géographe Jean-Léon de Médicis, dit Léon l’Africain.
Ainsi, après avoir vécu à Grenade, sa ville natale, à Fès, à Tombouctou, au Caire, à Constantinople, Léon passe plusieurs années à Rome, où il enseigne l’arabe, écrit la partie hébraïque d’un dictionnaire polyglotte, et rédige, en italien, sa célèbre Description de l’Afrique. Homme d’Orient et d’Occident, homme d’Afrique et d’Europe, Léon l’Africain est, d’une certaine manière, l’ancêtre de l’humanité cosmopolite d’aujourd’hui. Son aventure méritait d’être reconstituée, d’une année à l’autre, d’une ville à l’autre, d’un destin à l’autre. On pouvait difficilement trouver dans l’Histoire personnage dont la vie corresponde davantage à ce siècle étonnant que fût le XVIe. À cela s’ajoute le style d’Amin Maalouf, celui d’un grand écrivain.
Les enfants d’Aguellid – Laïfa Aït Boudaoud
Invasions et révoltes se suivirent comme la nuit et le jour. Les luttes pour l’occupation ou la défense de ce grand pays s’enchaînèrent ainsi les unes aux autres et des générations d’hommes en payèrent le prix fort. La violence se perpétua pendant des siècles, et dans chacun des maillons de cette trame infernale la même histoire, se répétant indéfiniment.
L’alchimiste – Paulo Coelho
L’Alchimiste est le récit d’une quête, celle de Santiago, un jeune berger andalou parti à la recherche d’un trésor enfoui au pied des Pyramides. Dans le désert, initié par l’alchimiste, il apprendra à écouter son coeur, à lire les signes du destin et, par dessus tout, à aller au bout de son rêve. Destiné à l’enfant que chaque être cache en soi, L’Alchimiste est un merveilleux conte philosophique, que l’on compare souvent au Petit Prince de Saint-Exupéry, et à Jonathan Livingston le Goéland, de Richard Bach.
Les jardins de lumière – Amin Maalouf
Les jardins de lumière, c’est l’histoire de Mani, un personnage oublié, mais dont le nom est encore, paradoxalement, sur toutes les lèvres. Lorsqu’on parle de «manichéen », de « manichéisme », on songe rarement à cet homme de Mésopotamie, peintre, médecin et prophète, qui proposait, au IIIe siècle de notre ère, une nouvelle vision du monde, profondément humaniste, et si audacieuse qu’elle allait faire l’objet d’une persécution inlassable de la part de toutes les religions et de tous les empires.
Pourquoi un tel acharnement ? Quelles barrières sacrées Mani avait-il bousculées ? Quels interdits avait-il transgressés ? « Je suis venu du pays de Babel, disait-il, pour faire retentir un cri à travers le monde ».
Plus que jamais, en cette époque déroutante qui est la nôtre, son cri mérite d’être entendu. Et son visage redécouvert.
Le fourgon – Abdelkrim Djaad
À bord d’un fourgon poussif Issen accomplit le périple qui le conduira, avec sa famille, d’Alger jusque dans cette agglomération du moyen sud algérien, son nouveau décor professionnel. Et le véhicule qui aurait dû finir sa carrière sur un bas-côté sera présent à chaque détour de ce récit pathétique voulu par l’auteur comme un hommage à la corporation des journalistes « sur laquelle on a tenté de jeter l’opprobre [et qui] malgré intimidations, geôles, exil et mort, reste d’une vitalité saisissante et constitue la seule espérance pour un pays dont les ambitions s’éteignent une à une ».
Une guerre se meurt – Mohamed Magani
Escale majeure d'un paecours professionnelsingulier, la maison que fait construire Zoubir, alias Abdeldjalil, en périphérie urbaine n'est pas encore sortie de trerer que sa boîte aux lettres, précocement installée, commence à recevoir de curieux messages. Surtout des offres de rachat du terrain. Puis une femme apparaît, Myriama, chargée de mystères, puis une autre Lalia, et l'écheveau se dévide, rappelant la mémoire à une triste remontée du cours tragique qui a déposé l'Algérie, exsangue, sur les rivages du 3e millénaire.
La ballade des djinns – Zineb Labidi
Quelque part en Algérie, puisqu’il faut enraciner ces événements en un lieu et son nom, un village et son arrière pays, désolés et oubliés de l’histoire.
Un jour d’élection, comme il y en eut tant auparavant, qui soulève une passion incompréhensible dans ce coin où il ne se passe jamais rien.
Et l’autre, celui que l’on finit, y compris le narrateur et son histoire, par nommer le majnoun. Et elle, qui rêve de partir et se sent rivée à ce lieu qui ne lâche jamais les siens.
Au loin, la turbulence d’un pays pris dans une violence que l’on ne comprend pas très bien et qui arrive en échos déformés. Les compagnons du majnoun vont parcourir le pays en quête de la guérison pour leur frère. Ils seront pris dans ce qui se passe, sans vraiment y être, mais inscrivant dans le paysage quelque chose de la calcination du rêveur.
La falaise des sept lumières – Youcef Tahari
Sur le flanc sud de l’Ouarsenis, les habitants d’un minuscule village aux toits de torchis ocre et lumineux, entourent Ameur, le patriarche des Beni-Ghalia, qui vit ses derniers instants. Alors qu’une multitude de souvenirs défilent devant ses yeux sans larmes, de sa voix grave, il martèle la même phrase : « Prenez garde à votre flanc droit, les vents de l’Ouest ne pardonnent pas ! Méfiez-vous des hommes qui accompagnent les vents, ils nous ont toujours apporté malheurs et regrets. »
« Ici, tout avait commencé, il y a déjà très longtemps, avec le vent », écrivit Djilani pour raconter à sa façon la vie tourmentée des siens. Ce vent devait venir de plus loin que les yeux et la mémoire de Ameur ne pouvaient se porter. Il charriait avec lui les souvenirs du passé glorieux des ancêtres. Le vent redessinait sans arrêt le territoire mythique perdu à jamais. Le paysage lui-même prenait d’autres contours, les collines déboisées reverdissaient subitement et grouillaient d’une faune exceptionnelle. Le vent avait façonné le mode de vie de ces anciens guerriers nomadisant sur d’immenses espaces. Il était leur compagnon éternel, s’insinuant partout où ils allaient et ne leur accordant nul répit.
Du soleil sur Montréal – Rachid Tridi
Karima est immigrante, algérienne et musulmane pratiquante ; Michel est un Québecois « pure laine ». Un coup de foudre déclenchera une liaison mouvementée que Mohammed, le père de la jeune fille tentera vainement d’empêcher. L’hiver montréalais et la difficulté d’intégration de la communauté musulmane à la société canadienne composent la toile de fond de ce roman au dénouement duquel l’amour triomphera au prix d’une déchirure familiale.
œdipe… sans complexe – Feriel-Oumsalem
Jack – Alphonse-Daudet Adaptation Malika Kebbas
Tristan et Iseut – Alphonse-Daudet Adaptation Malika Kebbas
Tristan et Iseut est une «chanson de geste», poème entièrement écrit en vers. C’est une histoire d’amour, récitée dans les cours des seigneurs, au Moyen-âge, par les trouvères. A partir des nombreuses versions datant du XII° siècle, Malika Kebbas a reconstitué le récit du destin tragique du chevalier Tristan et de la princesse Iseut, liés l’un à l’autre par un philtre d’amour.