Qu’on m’indique le puits des mots lourds, des lettres divines, des mots pleins de sens
J’ai besoin de traduire ces sentiments denses de liberté, de gratitude et d’amour
J’ai besoin d’annoncer le jour, vous ne sentez pas cette chaleur qui me couvre
Vous ne voyez pas cette lumière qui me suit
Vous-vous demandez encore qui je suis
Que dire, si je me réinvente chaque jour
Quoi répondre, si moi-même je me redécouvre
Vous qui prétendez avoir frôlé la perfection
Vous qui prétendez connaitre le secret de la vie
Qu’en savez-vous des étoiles scintillant la nuit ?
Qu’en savez-vous de l’instinct, de l’intuition ?
Qu’en savez-vous des mystères de la création
Dans le vide, j’ai tendance à m’évanouir
Que suis-je, que serai-je, moi qui n’étais rien hier ?
Peut-être un fade et jeune brin de lumière
Ni temps, ni couleurs ne peuvent suffire
Seul l’immense vide sait me remplir
Et si le vide n’est guère vide
Et si ce que vous voyez n’est qu’illusion
Et si le vide et vous, n’êtes qu’une fusion
Lequel d’entre vos esprits les plus lucides
Saurait apporter une réponse limpide et valide
Tout est doute sauf sa source, sauf
Celui qui l’engendre Intouchable, Invisible, et pourtant
Présent Inimaginable, Indescriptible et tellement Puissant
Que seule, dans le noir, je l’écoute sans point l’entendre
Ainsi j’y crois, quitte à me bannir ou me pendre.
Wafa