Florilège – Mohammed Ben Cheneb

490,00 د.ج
Son œuvre scientifique s'échelonne sur une trentaine d'années. Abondante entre 1906 et 1913, elle marque un temps d'arrêt pendant la Première Guerre mondiale pour reprendre entre 1918 et 1928. Elle est des plus variées  et  traite de nombreuses disciplines : pédagogie, éducation, droit musulman, hadîth, poésie populaire, proverbes, lexicographie, grammaire, poésie classique, métrique, sociologie, histoire. Elle révèle la trace de la formation pédagogique qu'il reçut à l'école normale et rend, par ailleurs, l'écho des divers enseignements qu'il eut à dispenser dans les médersas, à la mosquée et à la Faculté des lettres.  L'essentiel de cette œuvre aura donc été, d'une part, l'édition de textes arabes, souvent accompagnés d'une traduction française et de notes et, d'autre part, des études en langue arabe, celles-ci étant l'exception. Le désir de faire connaître ou de sauver de l'oubli le patrimoine culturel de l'Algérie d'abord, de l'Occident musulman ensuite, a de toute évidence inspiré ses préférences et guidé son choix.

L’Algérie belle et rebelle -De Jugurtha à Novembre – Boualem Bessaïh

360,00 د.ج
« Cinquantième anniversaire du 1er Novembre 1954. Il s’agit d’un moment pathétique de l’histoire de notre pays, non pas seulement la commémoration d’une date, décisive pour le destin de la nation, non pas seulement la célébration d’un anniversaire chargé d’émotions fortes et d’héroïsmes anonymes, mais bien plus encore l’évocation d’une résurrection pour fêter ensemble, dans la communion retrouvée, le jubilé de la belle, de la rebelle, de la reine Algérie. Oui, résurrection - car la nation algérienne n’est pas née un 1er novembre 1954.L’auteur, tout en respectant la chronologie des faits, ouvre un véritable ballet d’images colorées, accompagnées de symboles et rythmées aux fracas des armes, pour mettre en relief les différentes époques qui ont précédé la nuit coloniale… Boualem Bessaïh a pris soin, à l’occasion de cet anniversaire, de nous renvoyer à l’Antiquité ; et il a eu raison. Rien n’est plus juste, rien n’est plus réconfortant, rien n’est plus excitant que de retrouver ses racines pour les irriguer de souvenirs passionnés et d’évocations exaltantes pour les projeter dans la réalité du présent : Cirta, Césarée, Djemila, Tipaza, tous ces lieux dont nos aïeux numides ont foulé le sol sont les joyaux immortels de notre patrimoine commun. » nous renvoyer à l’Antiquité ; et il a eu raison. Rien n’est plus juste, rien n’est plus réconfortant, rien n’est plus excitant que de retrouver ses racines pour les irriguer de souvenirs passionnés et d’évocations exaltantes pour les projeter dans la réalité du présent : Cirta, Césarée, Djemila, Tipaza, tous ces lieux dont nos aïeux numides ont foulé le sol sont les joyaux immortels de notre patrimoine commun. »

Il était une fois la wilata IV – Itinéraire d’un rescapé – Mustapha Tounsi

700,00 د.ج
« En dehors des ratissages et des bombardements habituels, nous séjournons quelques jours dans la région de Béni-Slimane. Là pour la première fois (juillet 1958), nous subissons une attaque aérienne au napalm dans un petit douar encore habité. Les dégâts humains et matériels sont considérables. C'est dramatique de voir ces malheureux civils sans défense, femmes, enfants, vieillards dans une panique générale, fuir n'importe où, et certains mourir par les flammes et les gaz inhalés. L'armée française a toujours fait fi des conventions de Genève sur l'utilisation de certaines armes, prohibées en théorie mais largement en vigueur, d'autant plus que cette guerre se passait à huis clos. »

MESSAOUD ZEGHAR L’ICONOCLASTE ALGÉRIEN – SEDDIK LARKECHE

1.530,00 د.ج
Messaoud Zeghar fut un illustre résistant algérien ayant créé un des premiers ateliers de fabrication d'armement au Maroc et sûrement un des plus grands pourvoyeurs d'armement pour la révolution algérienne. Il fut le seul à occuper la fonction de diplomate officieux et d'entrepreneur international au service de l'Algérie. Il est un des artisans principaux des relations de l'Algérie avec les Etats Unis. Il fut le seul ami intime du Président Boumediene. Il a été l'homme le plus riche d'Algérie et un des plus puissants durant la période de 1965 à 1978. A la tête d'un empire international, il fut arrêté au début de l'année 1983 sous la mandature du Président Chadli. Trente ans après sa mort obscure en 1987, il continue à alimenter le mystère et suscite toujours autant d'engouement pour les chercheurs sur l'Algérie, mais aussi pour les jeunes qui le considèrent comme un héros national. Cet ouvrage retrace la véritable vie complexe, passionnante et rocambolesque de ce personnage hors du commun qui a alimenté la chronique internationale par le kidnapping de sa sœur, l'acquisition de fleurons de l'industrie et des services occidentaux, mais aussi la faillite de son empire et sa fin tragique à la fin des années quatre-vingt. Cet ouvrage se focalise sur la véritable trajectoire de cet homme hors normes avec ses réussites et ses échecs, mettant au centre l'humain et rétablissant les vérités sur son extraordinaire parcours avec des témoignages inédits et des informations jamais révélées.

Histoires de la chirurgie Jeux de mains, jeux de mots – Mustapha Maaoui

800,00 د.ج
Définie comme l’œuvre de la main, la chirurgie est guidée par l’intelligence humaine et modulée par des règles éthiques qui la rattachent à l’humanité.  La chirurgie a évolué en éloignant subrepticement le soignant et le soigné, passant d’un contact direct, palpable et sensuel à un rapport indirect et virtuel. Cette évolution qui s’est étalée dans le temps, de l’Antiquité à nos jours, a vu le barbier-chirurgien passer du rang de subalterne du médecin à celui de chirurgien transplanteur des temps modernes, auréolé d’une gloire devenue illusoire face à une intelligence artificielle et aux progrès technologiques soumis aux lois de la finance. Au cours de ses études de médecine, entamées au milieu des années 1960 à l’université d’Alger, le hasard du premier choix a fait atterrir Mustapha Maaoui dans le service d’orthopédie Bichat-Nélaton à l’hôpital Mustapha, où la qualité chirurgicale des prestations et de l’enseignement ont déterminé une vocation qui n’a jamais été ébranlée.  Chirurgien « nomade », pérégrinant dans des spécialités variées sous la houlette de plusieurs grands patrons, et côtoyant l’essentiel des chirurgiens algériens, il a vécu des périodes charnières majeures, qui ont vu la chirurgie passer du stade conventionnel à celui d’une réalité technologique aux bienfaits indéniables mais confrontée aux dérives financières et aux risques éthiques qu’elle induit. Postfaces : - Messaoud Zitouni, professeur de chirurgie, ancien ministre algérien de la santé, actuel coordonnateur du Plan Cancer  - Omar Aktouf, professeur titulaire honoraire d’économie (HEC) à Montréal (Canada).

Du mouvement national à l’indépendance – Itinéraire d’un militant – Abdesselam Habbachi

600,00 د.ج
Le destin a voulu que Abdesselam Habbachi soit rappelé à Dieu peu avant la parution de ce livre. Il aura eu le temps de consigner et de mettre à jour jusqu'au tirage de la dernière épreuve de l'ouvrage – sur laquelle il a porté les ultimes corrections de sa propre main – son parcours de militant de la première heure de la cause nationale et son témoignage sur les personnalités historiques dont il a partagé les convictions et le combat, de même que sur des événements auxquels il a été directement lié.

Du PPA au FLN -Mémoires d’un combattant – Omar Boudaoud

670,00 د.ج
Pendant que l'État-major de l'armée française affirmait que la guerre d'Algérie était virtuellement terminée et qu'à Alger, les gouverneurs successifs annonçaient périodiquement le dernier quart d'heure, le feu qui était ainsi allumé en France et jusqu'à Paris même prouvait clairement le contraire. Dans le sillage des manifestations de décembre 1960 à Alger, les manifestations du 17 octobre 1961 à Paris ont constitué une nouvelle expression massive de soutien au GPRA. Ce fut l'entrée manifeste de la communauté émigrée dans l'action sous l'égide du Fln, et le plébiscite du GPRA, à nouveau légitimé pour négocier avec le gouvernement français. L'apport financier de la Fédération, quoique peu médiatisé, a pesé d'un poids décisif. La Fédération constitua en quelque sorte la banque qui finançait les activités du gouvernement, le trésor dans lequel puisait le GPRA. Cette manne financière assurait plus de 80 % de son budget de fonctionnement. Le gouvernement avait les mains libres et pouvait agir sans contrainte extérieure, n'ayant pas besoin, sous peine de capitulation, d'accepter des subventions conditionnelles de qui que ce soit et encore moins de tendre la main aux pays frères et amis. Assuré de faire face en toute liberté aux besoins du combat, il put mener sa propre politique sans ingérence de donateurs intéressés et maintenir entre les blocs de l'Est et de l'Ouest le cap du non-alignement. (Extraits ).

DE LA TRAITE AU TRAITÉ – Chems Eddine Chitour

630,00 د.ج
Parler  de la traite, c’est en fait parler de la suprématie de l’Occident depuis 1492, présumée année de la découverte de l’Amérique. L’Occident va à la conquête du nouveau monde, imbu de sa supériorité “technologique” sous-tendue par deux convictions : le mythe de la race supérieure, mais aussi de la certitude qu’il appartient à la vraie religion avec le vrai Dieu, “Extra cathédra nullum salutem” comme l’a proclamé Benoit XVI. De ce fait, il faut évangéliser à tour de bras, pour sauver les âmes des esclaves et des colonisés. Il vient que le devoir des races supérieures va perdurer à travers les colonisations inhumaines à qui des partisans de la nostalgérie trouvent  des aspects positifs. La visite à Alger du Chef de l’Etat français début juillet 2007 a mis un terme à la démarche initiée par son prédécesseur, en accord avec son homologue algérien, visant à « bâtir une utopie ». Il reste que la grande utopie, la véritable, est celle qui, pendant plusieurs siècles, a bercé la conscience et nourri les certitudes des colonisateurs européens. C’est bien celle-là qui est au centre de la problématique développée par le professeur Chitour dans ce remarquable essai auquel nous avons choisi de conserver le titre premier même si son objet n’est plus à l’ordre du jour.

Les camarades des frères – Mémoires d’un survivant 1940-1962 – Sylvain Pattieu

560,00 د.ج
La mémoire de la guerre est une mémoire vive, en France comme en Algérie, et il n’est pas indifférent de savoir, du point de vue algérien comme du point de vue français, que la société française ne fut pas unanime, que des militantes et militants ont risqué sinon leur vie comme les combattants algériens, du moins leur liberté dans la lutte anticolonialiste. Il n'y a pas lieu d'insister longuement sur le fait que ce travail, qui s'appuie sur de nombreuses sources en partie inédites et sur des témoignages d'acteurs aujourd'hui sortis de l'ombre, enrichit nos connaissances. Dans ce récit, défilent hommes d'action et théoriciens qui ont nourri de leur apport la contestation anti-impérialiste. Citons parmi eux Michel Raptis [Pablo] qui jouera un grand rôle dans la formulation de l'autogestion en Algérie après l'indépendance.

Hadj Ali Abdelkader, Pionnier du mouvement révolutionnaire algérien – Abdellah Righi

500,00 د.ج
Trop peu de livres rendent hommage aux premiers militants révolutionnaires algériens, ceux du début du XXe siècle, dont les noms sont aujourd'hui, pour la plupart, voilés par l'ignorance ou l'oubli. En leur temps, ces hommes courageux ont déployé pour la libération de leur patrie une action à la mesure du péril qu'il y avait à s'opposer, même sur le terrain politique, à la domination coloniale. Cet ouvrage est consacré à l'un d'eux, Abdelkader Hadj-Ali, dont de nombreux jeunes Algériens ignorent qu'il fut un pionnier du mouvement révolutionnaire, « le principal fondateur de l'Étoile Nord Africaine » et « le mentor de Messali Hadj ».

Aux sources du nationalisme algérien – Kamel Bouguessa

380,00 د.ج
Aprés plusieurs années de censure, voici enfin livrée pour la première fois au public, une somme formidable d'archives secrètes et totalement inédites (archives des différents services secrets français, archives du Parti communiste français. . . ) permettant de retracer la genèse du nationalisme séparatiste qui a revendiqué pour la première fois l'indépendance sur la scène politique algérienne. Cette étude versera, sans doute, de nouveaux éléments à "des pans entiers de l'Histoire qui ont été effacés ou voués au silence" comme le fait remarquer Mohammed Harbi.

A la recherche de notre histoire – Djillali Sari

260,00 د.ج
L'histoire doit occuper une place privilégiée dans toute éducation destinée à la formation des jeunes. Pour autant, faut-il continuer à enseigner l'histoire telle qu'elle l'a été durant toute la période de la pensée unique ? Ni officielle, ni événementielle, l'histoire doit appréhender le passé dans sa globalité à travers ses différentes expressions archéologiques et architecturales.