Maisons déditions :

En dépit du temps – Mehdi Messaoudi

600,00 د.ج
Auteur atypique, Mehdi Messaoudi invite cette fois-ci le lecteur à s’introduire dans l’enfance douce-amère de Abdelhadib. À travers un récit particulièrement authentique, à fleur de l’intime, des fragments de vie de l’enfant et de sa famille sont relatés ici avec sincérité et sensibilité., parfois mélancoliques, parfois avec humour. L’auteur convoque le passé, non pas pour le juger, mais pour continuer à sourire. « Ma tranquillité n’a jamais cessé d’être taquinée. Et malgré ces diverses nuisances endurées… jamais je ne sus perdre mon sourire », écrit-il dans la nouvelle La chambrette. Les passages des nouvelles sur son premier amour d’enfant, ses grands-parents qu’il adorait, son chat gris qu’il voulait sauver, ses cousins qu’il disputait, son citronnier qu’il vénérait, ses copains de classe qu’il n’a jamais oubliés, et même le terrifiant chien Rex qu’il défiait, sont singulièrement touchants.  

Turpitudes… réinventées – Tariq Uyasin

600,00 د.ج
« Zman, le maître de tous les temps, gardien du défilement des jours, sursauta aux voix qui montaient d’en bas. Il écarquilla les yeux, secoua la tête pour mieux se réveiller. Il réalisa qu’un petit laps de temps d’indifférence allait provoquer des siècles d’inquiétude. En un tour de main, il renvoya Hier aux oubliettes et fit disparaître Demain. L’horloge s’était remise à l’endroit. Ne restait qu’Aujourd’hui, face au destin du moment. »   Ne dit-on pas que les petits ruisseaux font les grandes rivières ? Ou que la grande Histoire, celle qui nous apprend les cheminements des Hommes à travers les temps, surtout le temps des dominants, est également écrite pas les « vainqueurs » ? Mais avant qu’il y est la grande Histoire, comme pour la grande rivière, il y a bien eu la petite, celle que les ruisseaux du temps ont arrosé l’humanité de secrets des Êtres, dans leur déversement ancestral ! Dans ce recueil composé de sept nouvelles, Tariq Uyasin, de son œil perché tel un phare au-dessus de sa ville portuaire Tigzirt, avec une plume limpide et juste, l’eau du ruisseau aux chuchotements tranquilles se frayant son chemin sous ses pieds de montagnard, annonçant la fin du gel et le début du renouveau naturel et croisant dans sa chute gravitationnelle d’autres chuchotements de l’histoire, jusqu’à l’immersion totale dans les fonds des eaux archéologiques des temps, nous invite à méditer sur ses douloureuses pensées, ses sources originelles à son estuaire présent, avec le réalisme qui sied à l’eau, charriant des générations en quête d’un temps à maîtriser, dans L’ethnologue, à notre âge historique, dans Jean-Baptiste, à notre humanité partagée, dans Agora-café, à notre héroïsme ancré, dans Le temps d’un printemps, à notre traumatisme face à l’arbitraire, dans Murs et chuchotements, à notre avenir mal préparé, dans Le retour des maures, à notre amnésie face à la mémoire, et dans Les errements de Zman, à notre responsabilité face à nos actions. Oui, la grande rivière ne peut exister sans les petits ruisseaux. L’auteur en sait quelque chose.