Caçacette El Djazaïr, ces conteuses du beau dans la jeune peinture algérienne, dignes héritières de leurs aïeules réputées depuis des siècles pour leurs œuvres d’artisanat traditionnel, que ce soit les tisserandes des Nememchas et des Aït Hichem, célèbres pour leurs tapis de laine aux motifs géométriques ou les potières du Guergour qui alignent leurs cruches de terre sur les sinueux chemins de montagne, dans la lignée de ce lointain ancêtre qui a laissé ses traces sur les parois du Tassili N’Ajjer il y a quelque 10 000 ans ! Nous pouvons dire sans ambages que nos artistes disposent d’un legs culturel riche et ancien qui leur permettra au fil des ans de reprendre le flambeau des mains de leurs mères et de poursuivre le chemin , quelquefois long et semé d’embûches, de la créativité et de la reconnaissance. Elles sont, à l’heure actuelle, de plus en plus nombreuses : plasticiennes, miniaturistes, sculpteurs, photographes, designers, céramistes et vidéastes …
Nos artistes d’Algérie, ces « conteuses du beau », gagneront-elles le pari, ici et ailleurs, de s’affirmer pleinement en tant que peintres, de vivre en revendiquant la liberté de leurs choix et le droit d’assumer un art personnel, porteur de leurs préoccupations légitimes…
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