Le monde arabe dans la longue durée – Samir Amin
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L’année 2011 s’est ouverte par une série d’explosions fracassantes de colère des peuples arabes.
Les « printemps » des peuples arabes, comme ceux que les peuples d’Amérique latine connaissent depuis deux décennies, que Samir Amin appelle la seconde vague de l’éveil des peuples du Sud, revêt des formes diverses allant des explosions dirigées contre les autocraties qui ont précisément accompagné le déploiement néolibéral à la remise en cause de l’ordre international par les « pays émergents ». Ces printemps coïncident donc avec « l’automne du capitalisme », le déclin du capitalisme des monopoles généralisés, mondialisés et financiarisés. Les mouvements partent, comme ceux du siècle précédent, de la reconquête de l’indépendance des peuples et des États des périphéries du système, reprenant l’initiative dans la transformation du monde.
Dans ce livre, Samir Amin analyse le mouvement, ses potentialités, mais aussi les dangers de dévoiement et de récupération qu’il court (comme par exemple celui de l’instrumentalisation de l’islam politique par les puissances occidentales). Au-delà de ces événements qui changent la face du monde, il montre comment, pour mieux comprendre le monde arabe, il faut l’envisager sur la longue durée. Cet essai est une esquisse fondamentale de l’histoire du monde arabe et de ses rapports avec les puissances impérialistes.
Résumé :
L’année 2011 s’est ouverte par une série d’explosions fracassantes de colère des peuples arabes.
Les « printemps » des peuples arabes, comme ceux que les peuples d’Amérique latine connaissent depuis deux décennies, que Samir Amin appelle la seconde vague de l’éveil des peuples du Sud, revêt des formes diverses allant des explosions dirigées contre les autocraties qui ont précisément accompagné le déploiement néolibéral à la remise en cause de l’ordre international par les « pays émergents ». Ces printemps coïncident donc avec « l’automne du capitalisme », le déclin du capitalisme des monopoles généralisés, mondialisés et financiarisés. Les mouvements partent, comme ceux du siècle précédent, de la reconquête de l’indépendance des peuples et des États des périphéries du système, reprenant l’initiative dans la transformation du monde.
Dans ce livre, Samir Amin analyse le mouvement, ses potentialités, mais aussi les dangers de dévoiement et de récupération qu’il court (comme par exemple celui de l’instrumentalisation de l’islam politique par les puissances occidentales). Au-delà de ces événements qui changent la face du monde, il montre comment, pour mieux comprendre le monde arabe, il faut l’envisager sur la longue durée. Cet essai est une esquisse fondamentale de l’histoire du monde arabe et de ses rapports avec les puissances impérialistes.
« Ce qui est sûr, c’est que plus rien ne sera comme avant. Car il ne s’agit pas d’un soulèvement avec pour seul objectif celui de se débarrasser des dictateurs en place, mais d’un mouvement de protestation de très longue durée, qui remet en question à la fois l’ordre social interne dans ses différentes dimensions, notamment les inégalités criantes dans la répartition de revenus, et l’ordre international, la place des pays arabes dans l’ordre économique mondial, c’est–à–dire la sortie de la soumission au néolibéralisme, et dans l’ordre politique mondial, c’est–à–dire la sortie de la soumission au diktat des États-Unis et de l’Otan. » (Samir Amin)
Bio-express :
Samir Amin est un éminent professeur d’économie politique du développement de nationalité égyptienne. Il enseigne dans plusieurs universités à travers le monde. Il est en même temps écrivain, auteur de plusieurs ouvrages. Il préside également le Forum du Tiers-monde et le Forum Mondial des Alternatives. Samir Amin est depuis de longues années étroitement lié aux mouvements de lutte dans le Tiers-monde. Figure intellectuelle marquante du monde arabe, il se définit comme un « animal politique » qui ne peut pas séparer sa trajectoire, sa réflexion intellectuelle de ses combats et options politiques.
Editeur |
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