Mémoires d’un gardien de but – Mehdi Cerbah

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Dans ce récit autobiographique, Mehdi Cerbah, un des plus célèbres gardiens de but de sa génération, se livre aux amateurs de la balle ronde et relate les moments les plus succulents, parfois douloureux, qui ont jalonné sa carrière de footballeur, depuis son premier poste à la sélection nationale, catégorie cadet, en 1968.

De ses passages dans les clubs du championnat national aux compétitions africaines et méditerranéennes, jusqu’à l’épopée du Mondial 1982 avec la sélection nationale, revivre ces instants, dans l’intimité des vestiaires, des entraînements, des regroupements ou lors des déplacements, nous replongent dans un passé où le football en Algérie était non seulement considéré comme une compétition sportive où les clubs se disputaient les premières places des championnats en toute sportivité, car dignes représentants d’un quartier de la ville ou d’une région, mais en plus, c’était une « question de fierté nationale » que de voir le football national arracher sa place dans les débats des compétitions continentales et mondiales, juste au lendemain de l’indépendance du pays. Cela devait se faire sous le poids de lourdes jambes et d’un dévouement absolu.

Avec ce témoignage poignant, vivant, et vécu de surcroît, Mehdi Cerbah, la Grinta, comme aimer l’appeler ses coéquipiers, lègue dans ces pages une partie de l’histoire du football algérien et rend hommage à toute une génération de footballeurs, d’entraîneurs, de dirigeants et cadres sportifs qui ont fait son prestige. En homme public, dans un domaine aussi sensible que le football, il refuse de se murer dans le silence, se rendre complice d’un quelconque détournement de cette histoire ou permettre aux fossoyeurs de s’approprier des honneurs qui ne leurs sont pas dus.

« Faire oublier les sacrifices et les exploits consentis par toute une génération, digne héritière de son aînée, la glorieuse équipe du FLN, est une sorte de confiscation d’une partie de notre histoire… », nous confie-t-il.

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Résumé :

 

Dans ce récit autobiographique, Mehdi Cerbah, un des plus célèbres gardiens de but de sa génération, se livre aux amateurs de la balle ronde et relate les moments les plus succulents, parfois douloureux, qui ont jalonné sa carrière de footballeur, depuis son premier poste à la sélection nationale, catégorie cadet, en 1968.

De ses passages dans les clubs du championnat national aux compétitions africaines et méditerranéennes, jusqu’à l’épopée du Mondial 1982 avec la sélection nationale, revivre ces instants, dans l’intimité des vestiaires, des entraînements, des regroupements ou lors des déplacements, nous replongent dans un passé où le football en Algérie était non seulement considéré comme une compétition sportive où les clubs se disputaient les premières places des championnats en toute sportivité, car dignes représentants d’un quartier de la ville ou d’une région, mais en plus, c’était une « question de fierté nationale » que de voir le football national arracher sa place dans les débats des compétitions continentales et mondiales, juste au lendemain de l’indépendance du pays. Cela devait se faire sous le poids de lourdes jambes et d’un dévouement absolu.

Avec ce témoignage poignant, vivant, et vécu de surcroît, Mehdi Cerbah, la Grinta, comme aimer l’appeler ses coéquipiers, lègue dans ces pages une partie de l’histoire du football algérien et rend hommage à toute une génération de footballeurs, d’entraîneurs, de dirigeants et cadres sportifs qui ont fait son prestige. En homme public, dans un domaine aussi sensible que le football, il refuse de se murer dans le silence, se rendre complice d’un quelconque détournement de cette histoire ou permettre aux fossoyeurs de s’approprier des honneurs qui ne leurs sont pas dus.

« Faire oublier les sacrifices et les exploits consentis par toute une génération, digne héritière de son aînée, la glorieuse équipe du FLN, est une sorte de confiscation d’une partie de notre histoire… », nous confie-t-il.

 

Bio-express :

 

Né à Alger en 1953, Mehdi Cerbah a été l’un des plus remarquables gardiens de but de l’histoire du football algérien. Il a évolué dans les plus prestigieux clubs du championnat national, tels que l’USMA, la JSK et le RCK. Détenteur d’un extraordinaire palmarès, la carrière nationale et internationale de Mehdi Cerbah a marqué toute une génération, particulièrement celle des années 70/80.

 

 

Extrait :

 

Préface de Hamid Tahri

 

Mehdi Cerbah, dont l’audace et l’énergie n’ont jamais failli, a toujours été tel que je l’ai connu depuis au moins quatre décades, un forçat du travail, un joueur de football qui conçoit le foot comme un dur labeur, un sacerdoce, un sport à nul autre pareil qui subjugue les foules, qui en plus de son caractère ludique est devenu depuis quelques années un spectacle hautement médiatisé qui s’est dangereusement rapproché du showbiz.

Disons-le tout de go, Mehdi n’était pas forcément le plus médiatisé de sa génération, peut-être en raison de son caractère réservé et de sa volonté d’être loin des feux de la rampe. Seulement, en plus de son talent incontestable et incontesté de gardien de but, il avait une force de caractère qui a fait de lui un capitaine d’équipe et un leader qui a su mener son groupe à un niveau de compétition internationale.

Allez demander à tous les défenseurs qui lui servaient de rempart, la discipline qu’il leur imposait, la « grinta » qu’il leur transmettait et la rage de vaincre qu’il leur inculquait. C’est que le gardien Mehdi n’aimait pas perdre. Il n’y a donc pas pour lui à transiger sur la question de la discipline et du respect des consignes.

Il ne serait pas exagéré de dire que Cerbah, qui a eu des titres de gloire bien avant la prodigieuse épopée espagnole de 1982 et l’historique victoire sur « l’ogre » allemand, a su donner une stature à beaucoup de ses coéquipiers de la surface de réparation. Sa force, il a su la développer depuis sa tendre jeunesse, et nous qui l’avions connu au bel âge, à vingt ans, nous pouvons témoigner de son incroyable faculté de dompter l’effort, de travailler plus que de raison à l’entrainement, dont la durée pour lui était souvent élastique.

Cela dit, le grand gardien qu’il fut n’était pas un ange. Il avait ses coups de gueule, sa manière forte de remettre les choses à l’endroit lorsqu’il estimait qu’elles ont dévié, et de dire crument ses vérités. Cette attitude cache une tendresse insoupçonnée et un franc parler remarquable qui trahit une quête de la droiture et de la rectitude, ce qui assurément ne plaisait pas à certains.

Cette posture dévoile également un homme simple qui a le souci des autres, qui n’hésite pas à transmettre ses connaissances à autrui, comme il l’a si bien fait chez lui en Algérie et dans les pays du Golfe où il a formé une pléiade de jeunes qui lui témoignent gratitude et reconnaissance.

Dans ces pays lointains, Mehdi garde intacte sa renommée acquise à la force des bras, et se distingue toujours par un comportement exemplaire, consciencieux et professionnel, jusqu’au bout des ongles.

En tout cas Mehdi, qui n’a pas changé d’un iota sa façon de vivre et de voir les choses, n’a jamais fait mentir cette devise légendaire : « Travailler comme si on devait vivre cent ans, et vivre comme si on devait mourir demain ».

Pourquoi cette référence ? Parce que ce grand gardien de but, sévère sur lui-même, revendique sa fierté et assume ses choix sans faillir. A treize ans déjà il était à Hydra dans l’œil du formateur Tayeb Boudjemaâ, qui l’a orienté sur la RAMA, avant d’atterrir à la grande USMA, puis à l’incomparable JSK, et enfin à l’hospitalière RCK à laquelle, avec ses coéquipiers, il donna, non sans fierté, le seul titre de champion d’Algérie depuis sa création en 1945.

« Aujourd’hui, m’a confié Mehdi, tout est galvaudé, et le football professionnel algérien est un gag. Les joueurs sont beaucoup plus obnubilés par les micros et les flashs que par les prestations sur le terrain… »

Il m’avait confié il y a quelques années déjà que Belmadi qu’il avait connu au Qatar ferait un « Coach parfait pour l’équipe nationale, et qu’il avait toutes les qualités pour réussir… »  Belle prémonition, puisque l’histoire lui a donné raison ; le football algérien grâce à lui a sorti la tête de l’eau, même s’il y a encore énormément de choses à changer dans le monde du football dans notre pays.

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