Voyageur sans voie (Yolsuz Yolcu) – Gültekin Emré

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Gültekin Emre est né en 1951 à Konya et vit à Berlin depuis 1980. Il a étudié la langue et la littérature russe à la DTCF (Faculté des Langues, de l’Histoire et de la Géographie) à Ankara, en 1974. Son premier poème est publié en 1977 dans la revue Türkiye Yazıları (Ecrits de Turquie). Suite à la publication de l’ensemble de ses neuf premiers recueils sous le titre de Küçük Deniz (Petite Mer) (Ed. YKY 2009), il a publié aussi : Çınlama (Tintement) (2010), Ciğerpare (Bien-aimée) (2011), Merkezkaç (Centrifuge) (2011), Berlin Şiirleri (Poèmes de Berlin) (2012), Yürü Dur Boya (Marche, Arrête, Peints) (2016).

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Description

Gültekin Emre a fait son premier pas dans le milieu littéraire avec des traductions qu’il a faites de la littérature russe. En 1977 son premier poème est publié dans la revue Türkiye Yazıları (Ecrits de Turquie). Juste un mois après la publication de son premier recueil intitulé Kurşunî Bir Siperde (Dans une tranchée grise), il s’est installé à Berlin en février 1980. Dans ses premiers poèmes on trouve à la fois les mots comme la matraque, les cent pas, la peur, le sang qui viennent des impacts continues du coup d’Etat de 1980, l’atmosphère chaotique de l’époque et les mots comme la nostalgie, la solitude, l’aliénation à cause de son statut d’immigré. Ses réactions ne sont pas sentimentales mais réalistes. A ses yeux le peuple de Berlin, après la guerre de partage, s’est composé des personnes âgées et solitaires, étrangères à elles-mêmes et à la société, ouvertes à l’exploitation. En fait, il ne serait pas faux de dire qu’être métis commence avec l’immigration de Gültekin Emre de Konya à Ankara. Ces deux villes de l’Anatolie centrale sont un terrain propice au métissage avec leurs structures multiculturelles. Cependant, le poète ne nie ni l’état d’être dans ce pays ni le métissage, au contraire, il le voit comme le moteur de l’art et de la création.

La mort de sa mère, de son père, de son frère et de ses camarades, qu’il a vécu les uns après les autres, a transformé sa vie en « un arbre aux feuilles d’aiguilles » et est devenue les premières expériences douloureuses de son parcours personnel. Quand le poète dit que « le déracinement n’est plus la solitude » le statut d’immigré devient chez lui une forme d’existence dans laquelle l’individu est prisonnier tout en vivant profondément la perte de ses proches. Gültekin Emre, qui n’a cessé d’écrire ses poèmes pour les « parents » en les remplaçant par « organes », essaie de se guérir avec sa création artistique en exaltant sa souffrance de deuil. Pour lui, la poésie signifie la vie elle-même.

Le thème « expatriation » est en fait l’émotion principale qui se dégage de la somme de tous ses poèmes. Le concept d’expatrié, qu’il assimile à une « plaie inguérissable » se concrétise dans sa poésie comme une figure mal définie « au milieu des trains souterrains, des cloches » : c’est le sentiment dominant de ses premiers poèmes. Le sujet se plaint de ne pas être une partie authentique d’une ville alors qu’il la transforme en travaillant dans son usine, ses routes et ses parcs car d’après les regards qui l’entourent, il est un envahisseur / réfugié dont on a peur ; or, selon lui, c’est un citoyen du monde qui essaie de faire du monde une maison, un lieu de résidence. Le poète exprime les sentiments d’étrangeté et de solitude avec l’analogie des « arbres sans terre ».

Le poète qui se voit comme « une porte ouverte où les espoirs ne se perdent pas » veut se débarrasser de toutes les associations négatives de la nuit et « filer comme une étoile » dans de beaux rêves. Sa marche vers la beauté, la paix et l’amour est un pays de rêve, comme on peut le comprendre d’après ces lignes : « Ce que tu trouves n’est pas ce que tu cherches, pas du tout ce dont tu rêves / Ce que tu cherches n’est pas ce que tu trouves, pas du tout ce que tu espères / Tu dois te contenter de ce que tu as ». Il essaie de se mettre à l’abri dans ce beau jardin de son enfance en sortant de cette vie étouffante où il a toujours vécu à moitié « en dehors des morts et des résistances ». Ce qu’il veut en réalité est cette beauté indéfinie vers laquelle toutes les « enfances » se convergent: « Je veux que tu tiennes mon enfance par la main / Apporte-moi tes jours que tu ne montres à personne ». L’effort pour marcher et atteindre la femme qu’il aime, qui apparaît comme le désir individuel du poète, semble avoir le sens d’être un voyageur d’une pensée abstraite : « Un long chemin en moi / Tu es au bout du chemin / Un poème en toi / Je suis en quête de ce celui-ci / C’est à dire de toi ».

Gültekin Emre qui a fondé sa vie sur l’idée que l’homme et la nature sont le résultat d’un changement dialectique évoque dans ses poèmes que le monde est une « destination ». Le sentiment de nostalgie dans ses poèmes peut être associé aux rêves d’un individu révolutionnaire plutôt qu’à un simple mal de pays. Il exprime ses préoccupations sur l’existence de l’individu d’une société souffrante dans le cadre d’une vue panoramique sans tomber dans un individualisme stérile. Selon le poète, qui voit la poésie comme un moyen de penser, de sentir et d’exister, la poésie est un mode de vie, plus précisément la vie elle-même.

« La nuit s’ouvrira comme un long cerf-volant / Les nids d’oiseaux dans tes cils / Mon enfant délirera dans son sommeil / On défie mon front dans ces rues sans issue / Moi dans ces soirées folles / Comment vais-je frapper à la porte de tes cils ». Tout en reflétant l’impatience d’un désir avant le voyage dans ses lignes, il représente tous les voyageurs impatients en lui-même. Ses poèmes, dans lesquels les thèmes de l’expatrié, du désir, de la route, du voyage, de la femme et de la sexualité sont fréquemment abordés, sont aussi une sorte de cinématographie des oiseaux migrateurs.

Les images, les évocations et la fluidité montrent que sa poésie fonctionne comme un appareil d’enregistrement. Des poèmes tissés fermement avec les mots répétitifs tels que la route et le passager ne révèlent pas immédiatement le sens car, selon Gültekin Emre, la poésie ne doit pas ressembler à un miroir dont les secrets ont été révélés dès la première lecture. Il construit sa poésie avec une attitude qui ne favorise pas l’absurdité mais repousse les limites du sens jusqu’au bout. Il demande au lecteur d’ouvrir la clôture du poème. Il pense qu’un poète ne doit pas réduire sa poésie à une seule dimension et que celle-ci doit être aimée et lue par le lecteur avec les aspects qu’il n’a pas saisi.

On voit bien derrière ce sentiment irremplaçable d’expatriation qu’on aperçoit celle qui est intemporelle, sans espace. Cet état n’est pas lié à hier, à demain mais il inclut « tous les temps et tous les lieux » lorsqu’il est lié à « maintenant ». Gültekin Emre, qui ne sépare pas la poésie de sa vie et la vie de sa poésie, semble décrire un « expatrié » concret, mais en fait, il dépeint un sentiment abstrait « d’expatriation ».

Le poète, qui dit « je suis l’archiviste des traces perdues », enregistre les projections de son monde intérne et extérne comme des peintres peignant d’un seul coup de pinceau. Le rythme de ses poèmes porte le sens aussi en lui-même. A travers de ces poèmes composés avec les sauts du temps et de l’espace et les multiples couches on aperçoit une vie perdue dans le brouillard. Il ne dévoile pas facilement au lecteur le mystère qu’il a enfoui dans ses textes ; il laisse le soin de donner du sens à l’effort du lecteur. Le récit fermé dont la poésie a besoin est ici plutôt une construction esthétique qu’une évasion idéologique. Dans ses travaux récents, on voit qu’il essaie de construire sa poésie avec une nouvelle forme, style et rythme qui ignore le vers et la prose.

Il tend à équilibrer d’une manière puissante ce qui est actuel et poétique. La différence au lieu de l’uniformité, la fluidité au lieu de la stabilité, le dynamisme au lieu de la passivité, le rythme à plusieurs battements au lieu de la monotonie, la pensée nomade au lieu de la pensée établie… Ce sont les aspects caractéristiques de sa poésie. Les pensées désireuses de s’affranchir de leurs codes et limites parcellaires et distribués semblent s’appuyer sur une proposition d’un art de vivre contre toutes les formes contraignantes. Il est bien visible chez Gültekin Emre la passion et la productivité dans un effort pour faire avancer ses travaux expérimentaux. Il construit une poésie où les limites de la langue sont repossées, les genres sont entrelacés, les formes sont renversées, le temps et l’espace se chevauchent. Il a une vision symphonique (pluraliste) et innovante de la poésie qui ne reste pas limitée dans cette recherche de forme.

Le poème de Gültekin Emre, qui ne tombe pas loin de lui-même, de son environnement et de son temps, continue de marcher sur son propre chemin dans une réalité où tous et chacun changent constamment.

 

 

Umit Yildirim

 

 

Sept questions à Gültekin emre

 

1/ Une autobiographie en quelques mots.

Je suis né à Konya en Turquie. Quand j’avais trois ans et demi j’ai perdu mon père qui était marchand ambulant de livres. J’ai étudié la langue et la littérature russe à la faculté de langues, géographies et histoires à l’Université d’Ankara. En 1977 mon premier poème est publié. J’ai travaillé comme rédacteur, durant six mois dans deux maisons d’édition et quatre ans et demi à la bibliothèque nationale à Ankara. En 1980 je me suis installé à Berlin. Je suis parti à la retraite après trente ans d’enseignement. Je consacre mon temps pleinement à la littérature et à l’écriture.

 

2/ Comment répondre à une injonction brusque : « Définissez la poésie. »

Il n’est pas facile de définir d’emblée la poésie. Quel poète peut-il le faire ? Pour moi, la poésie, c’est la vie elle-même. Les mille et un détails de la vie constituent le matériel pour la poésie. Imaginons tout ce que nous vivons dans une journée ; les vagues à l’âme, les émois, les déceptions… Les agitations politiques et sociales, les injustices dans le monde… Tout ce que nous vivons vient se réfugier dans les images. Tout ce que nous ne pouvons pas vivre et nos rêves prennent aussi une place dans la poésie. Bien entendu, notre enfance aussi. Puis, nos souvenirs, nos amours, nos retrouvailles, nos séparations… Nous exprimons également la mort de ceux qui nous sont chers, nos souffrances. La nature, les agitations saisonnières font leurs effets sur nous et nourrissent la poésie. Les bribes de vie qui ne disparaissent pas et qui dorment tout simplement dans notre subconscience germent dans la poésie. L’histoire, la géographie, les différences culturelles, les espaces… accompagnent aussi la poésie. Chaque domaine de la vie est dans le domaine de la poésie. C’est-à-dire la poésie est la vie elle-même. Ce qui constitue le langage poétique, le contenu poétique, c’est la vie..

 

3/ Prose et poésie, la distinction a-t-elle un sens ?

La poésie est un chêne millénaire qui nourrit tous les autres arts. Elle est très fertile. En partant d’elle-même, elle couvre la toile avec les dessins, les couleurs du peintre. Quand nous disons, « C’est une peinture comme une poésie. » nous évoquons la fraternité entre la peinture et la poésie. C’est pareil quand il s’agit d’un roman qui parle de la vie, de l’amour, de l’homme et de la femme avec un style poétique. Les images qui nourrissent cette forme monte le niveau esthétique du roman, le rend plus lisible. On peut dire la même chose pour les nouvelles où l’air poétique circule dans les phrases. Ce qui nous permet de les qualifier, « unique », « très beau », « fluide ». Pour donner un exemple, voici les nouvelles de Tchekhov. Je pense pareil pour les essais aussi. La particularité formelle entre la prose et la poésie disparaissent petit à petit. Parfois il est difficile de distinguer une poésie d’un récit. Les poèmes en proses d’Aloysius Bertrand dans « Caspard de la nuit » ne sont-ils pas à la fois proses et poèmes ?

 

4/ De la forme (et du formel) en temps de crise.

La forme est le corps de la poésie, son apparence, son habit. Chaque forme nait en même temps que la poésie. Cette dernière ouvre ses yeux au monde avec sa forme. Le poète ne fait qu’arranger celle-ci. Il jette ce qui coince, il polit, il rajoute ce qui manque etc. L’équilibre entre le fond et le contenu est très important. Donc on adapte l’habit au corps. Pour ma part la forme n’a jamais primé sur le fond. Le premier vers de mon poème a défini sa forme, son chemin, son but aussi. Les formes superficielles qui ne reflètent pas l’âme de la poésie sautent aussitôt aux yeux attentifs. Des recherches formelles qui sont bien éloignées du monde interne de la poésie se trouvent la plupart du temps chez les poètes apprentis. Dans une poésie qui n’a pas trouvé une bonne forme, peu importe qu’elle soit rythmée, rimée ou libre, le thème devient fade. C’est parce que la forme appartient au langage poétique spécifique. C’est pourquoi la différence de formes d’une épopée à un compte, d’une poésie populaire au sonnet, de la poésie expérimentale à la poésie traditionnelle des pays….

 

5/ Quel avenir pour la poésie ?

Souvent on aborde beaucoup plus le sujet d’avenir de la poésie que celui d’autres arts. Je m’étonne toujours quand j’entends ces genres de propos : « La poésie est morte », « la poésie est finie », « on ne lit plus la poésie » … L’attaque de la technologie moderne, de l’internet contre la poésie est aussi permanente que contre d’autres genres. Mais seulement l’avenir de la poésie est mis en cause. Il est vrai que l’avenir de notre monde est un grand point d’interrogation. Si le monde est fini, ce n’est pas seulement la poésie qui sera morte, mais d’autres genres aussi. Si l’art existe c’est parce que l’homme existe. Tant que l’homme existera, la poésie aussi. La poésie c’est la vie. La vie d’un homme sans la poésie n’est pas concevable pour moi. Elle est présente, d’une façon ou d’une autre, dans la vie de chaque individu. Si nous disons « comme une poésie » pour une belle femme, pour un beau paysage, pour une journée inoubliable, pour le coucher du soleil, pour un film que nous venons de regarder… comment l’avenir de l’avenir de la poésie peut-il être mis en cause ? Bien que la poésie plonge dans des formes différentes, elle est toujours ouverte aux nouveautés. C’est ce qui fait sa force. Dans l’avenir elle prendra surement d’autres formes mais elle existera toujours.

 

6/ La part de la prosodie dans l’élaboration du poème.

La conception de la poésie varie d’un poète à l’autre, ce qui est normal. La poésie d’un Maïakovski et d’un Lorca peut-elle être pareil ? Celle d’un Aragon et celle d’un Neruda ? Celle de Nazim Hikmet et celle d’un poète africain, asiatique ou européen ? Chaque poète trouve sa forme d’expression, son langage poétique. Certains ont un langage plus simple que celui d’autres. Certains s’appuient sur des images, comme Ungaretti ou Paz, difficiles à saisir. Certains essaye l’épopée, comme Nazim Hikmet, alors que d’autres essayent d’atteindre une expression moderne tout en avançant sur le chemin traditionnel de la poésie. Certains utilisent le haiku. Ce qui importe est de trouver la meilleure forme et l’efficacité pour exprimer quelque chose. Ils peuvent utiliser la poésie avec une limpidité, comme Brecht, comme un moyen de connaissance, de motivation, d’orientation, de pensée ou comme Maïakovski, comme un moyen de résistance. Il suffit que le poète sache comment aborder ses thèmes. Bien entendu, la prosodie rend la poésie plus pénétrable, saisissable, efficace. C’est le point commun chez les grands poètes.

 

7/ La place de la traduction dans l’écriture poétique.

La traduction est une action d’écriture non négligeable. Quand j’avais traduit du russe le livre de Maïakovski, intitulé 150 000 000, je savais qu’il ne suffisait pas connaitre une langue pour faire la traduction. Il ne suffit non plus que le traducteur aime la poésie. Il faut que le traducteur maitrise aussi le langage poétique qu’il traduit.

Si la traduction n’existait pas nous n’aurions pas connu les poètes d’autres pays. Le chef d’œuvre de Neruda, Canto General, est finalement et heureusement traduit en turc 70 ans après sa publication.

 

C’est la traduction qui permet de faire connaitre la poésie dans d’autres langues et cultures. Elle permet par là de former les poètes de jeunes générations.

 

 

Table des Matières

 

 

Préface : VOYAGEUR METIS DE LA POESIE

 

OLMUYOR / ÇA NE MARCHE PAS

ÜÇ KİŞİ VE BEN / TROIS PERSONNES ET MOI

GEZGİNCİ BAHAR / LE PRINTEMPS ERRANT

DUVARDA BEŞ ÇİVİ / CINQ CLOUS SUR LE MUR

BU LÂLELER SENİN İÇİN / CES TULIPES SONT POUR TOI

OLABİLİR ŞEYLER ÜSTÜNE / LE CHAMP DES POSSIBLES

KÜÇÜK DENİZ / PETITE MER

“KÖR PENCERE”/ “FENETRE ETROITE”

AŞK, ANLA İŞTE / C’EST L’AMOUR, COMPREND-LE

YOLSUZ YOLCU / VOYAGEUR SANS VOIE

KÜÇÜK BİR İZ / UNE PETITE TRACE

YOLUNU ŞAŞIRMIŞ BİR KELEBEK / UN PAPILLON EGARE

RESİM / PHOTO

YALNIZ BİR KADIN / UNE FEMME SEULE

YOL / CHEMIN

PENCERELER / FENETRES

SİZ ORADA / VOUS LA-BAS

ACILAR BOY VERİYOR / LA SOUFFRANCE POUSSE

YALNIZ DEĞİL / PAS SEUL

İP / LE FIL

SUSKUN DİL / LANGUE SILENCIEUSE

YAŞLI BİR ALMAN BAYANIN GÜNLÜK GEZİSİNDEN / UNE ALLEMANDE AGEE EN PROMENADE

SENDE / CHEZ TOI

İLİŞKİLER / RELATIONS

YERİNDE DURAMAYAN ŞİİR / POEME QUI NE RESTE PAS A SA PLACE

ACI SÜRGÜN VERİNCE SÖVÜLÜR / ON INSULTE QUAND LE MAL GERME

GÖRÜNTÜLER / IMAGES

CEVİZ / NOYER

ZEYTİN AĞACI / L’OLIVIER

MASKE / MASQUE

 

Sept questions à Gültekin EMRE

 

 

Du MÊME AUTEUR

 

Çınlama (Tintement), 2010 ;

Ciğerpare (Bien-aimée), 2011 ;

Merkezkaç (Centrifuge), 2011 ;

Berlin Şiirleri (Poèmes de Berlin), 2012 ;

Yürü Dur Boya (Marche, Arrête, Peints), 2016 ;

 

Poèmes pour enfants :

Tut Elimi Anne (Maman tiens-moi la main), 2011 ;

Tut Elimi Baba (Papa tiens-moi la main), 2014 ;

 

Recueil avec Hulki Aktunç :

Opus, 2012 ;

Il a publié également :

Üç Yüz Yıldır Türkler Berlin’de (Les turcs à Berlin depuis trois siècles), 1983 ;

Yol, Yolcu, Yolculuk Şiirleri Antolojisi (Poèmes de voyage et des voyageurs), 1986, Anthologie ;

Yarım Damla-Almanya’daki Türk Şiiri Antolojisi (La poésie turque en Allemagne), 1993, Anthologie ;

Türk Edebiyatında Berlin (Berlin dans la littérature turque), 2003 ;

Posta Şiirleri Antolojisi (Anthologie de poèmes de la poste), 2003 ;

Kardeş Fırtınalar (Tempêtes frères), 2007, essai, critique.

Yitik Kent Ankara (Ankara, ville perdue), 2008, récits autobiographiques des années 1956-1980 à Ankara ;

Kardeş Alevler (Flammes frères), 2009, essai, critique.

Kadın Öykülerinde Avrupa (L’Europe dans les récits des femmes), 2010, récits choisis ;

Kardeş Günlükler (Journal frère), 2011, journal ;

Kardeş Resimler (Peintures frères), 2012, essais sur les peintres, la peinture et les expositions ;

Yasaklar Kitabı (Livre des interdits), 2014 ;

Kardeşim Gurbet (Exil mon frère), 2015, essais sur la poésie et des poètes ;

Şiirli Sofralar Antolojisi (Tables poètiques), 2016, Anthologie sur les mets ;

Yiyelim, İçelim, Okuyalım, Yazalım (M

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