La fondation médaille du savant algérien (Wissam al-aalim al-djazairi) a célébré hier, le 15 décembre la cérémonie de remise du prix au lauréat de l’année 2018, le Pr Djamel Lekhal dans une opéra d’Alger archicomble..
La carrière du Pr Djamel Lekhal
Djamel Lekhal est originaire de Batna, et a accompli ses premiers pas d’études dans cette ville, à l’école primaire “Abd-erahman al-akhdari”, puis a rejoint le CEM “frère Amrani” et le lycée “L’emir Abdelkader” à la wilaya d’el-Oued. Après l’obtention du Baccalauréat, il entama une nouvelle étape dans sa vie et rejoint L’INELEC (Institut national d’électronique) de Boumerdas puis l’université de Batna, spécialité énergétique.
Le Professeur portait un intêret énorme à l’art et la culture, il créa donc un club culturel durant son parcours universitaire appelé “le Mequanou” dont les activités étaient d’organiser des formations, rencontres et publication d’un magazine mensuel.
Mon rêve avant l’université était de devenir écrivain ou dramaturge, et je n’ai jamais pensé que je serai ce que je suis aujourd’hui
Après son diplôme en énergétique, Djamel Lekhal intégra l’école centrale de Nantes puis plusieurs centres de recherches en Allemagne jusqu’à atterrir à l’école polythechnique de Zurich, en Suisse où il poursuivit ses recherches et lança sa propre entreprise ASCOMP.
Actuellement, Djamel Lekhal est directeur général de l’entreprise Poyry, responsable d’évalutation des projets de recherches que mène la direction générale de l’énergie de l’UE et des projets de recherches du ministère de l’énergie américain.
Le mot du lauréat
Après la projection d’un documentaire sur la vie du lauréat dans lequel le professeur a rendu un vibrant hommage aux hommes et femmes qui l’ont enseigné, ses proches, ses amis et tous ceux qu’ils l’ont connu. Il prononça son discour chargé d’optimisme et de volonté de construire l’Algérie, son beau pays par où sont passés plusieurs civilisations.
Je ne suis pas un savant, mais je n’aime pas la stabilité et l’immobilité, et je me met à l’épreuve tout les jours
Le Professeur Djamel a évoqué respectivement son enfance, l’importance de la famille, des valeurs et leur impact sur l’éducation, et l’école..
L’école doit d’abord donner envie d’innover, de découvrir de traiter.. de rêver. C’est le premier endroit ou l’enfant apprend à aimer la vie !!
La culture, son premier roman de Mohamed Dib, puis Nedjma de kateb Yacine…
La lecture m’a permis de faire face à de nouvelles vagues idiologiques, et de construire ma personnalité.
Les langues et l’identité nationale..
Les langues sont des outils à maitriser et non pas à sacraliser. Nous devons être fier de toutes nos langues mères et originelles, mais aussi apprendre celles qui nous permettent d’acquérir le savoir.
Et pour clôre, le professeur a choisi les paroles d’un ancien philosophe anglais qui disait :
Il faut traverser la vie avec intelligence et non pas avec peur.
les stars sur l’estrade
Par la suite, un panel était animé par le Dr Taha Kouzi, directeur de la fondation, Le Pr Djamel Lekhal et le Pr Belgacem haba, l’homme au 1000 inventions, classé parmi les meilleurs cents inventeurs dans le monde entier et connu par sa spontanéité et sa simplicité sans limites.
Vint après le moment tant attendu, la remise de la médaille dans une ambiance émouvante et chaleureuse. D’autres prix de grande valeur patrimonial ont éte décerné au professeur.
Avant la clôture de la cérémonie, l’estrade a connu le passage de plusieurs lauréats précédent qui se sont exprimé avec des paroles de remerciments et d’encouragement, s’adressant essentiellement à la jeunesse avec plein d’optimisme et d’espoir.
le public, le plus grand honneur..
la 11 ième édition de cette magnifique initiative était une réussite totale sur tout les plans, surtout du coté de l’assistance, où le public a marqué une forte présence, et a honoré à sa manière dans une ambiance euphorique, le Pr Djamel Lekhal qui était très ému. Ce qui démontre encore une fois, que la société algérienne tiens une grande considération au savoir et à la culture.
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