Comment israël expulsa les palestiniens – Dominique Vidal

700,00 د.ج
« Le passage du Yichouv à l’Etat d’Israël doit en effet beaucoup à la situation qui prévaut après 1945 : le génocide a donné une légitimation tragique à la revendication sioniste d’un Etat, incité les Alliés à la soutenir, et travaillé la mauvaise conscience des opinions dans les pays complices de l’entreprise nazie. Sans oublier les centaines de milliers de personnes déplacées qui, ne pouvant pas rentrer dans leur pays ni émigrer en Grande-Bretagne ou aux Etats-Unis, n’ont d’autre choix que l’émigration vers la Palestine. Autant de facteurs qui participent au ‘‘ lien entre l’Holocauste et Israël ’’ souligné par le grand intellectuel palestinien Edward Saïd… » Dominique Vidal (Le Monde diplomatique). En 1987, paraissait « La Naissance du problème des réfugiés palestiniens », le premier livre de ce qu’on allait bientôt appeler la « nouvelle histoire » israélienne. Son auteur, Benny Morris, mais aussi Ilan Pappé, Avi Shlaïm, Tom Segev et d’autres ont, en quelques années, réécrit les conditions dans lesquelles l’État d’Israël a vu le jour, battant en brèche les mythes et les tabous chers à leurs prédécesseurs. Il est désormais impossible de nier la réalité de l’expulsion de quelque 800.000 Palestiniens dans les mois qui précèdent et suivent la création de l’État juif en mai 1948. Que nous apprennent les travaux de ces chercheurs sur des événements fondateurs du conflit israélo-palestinien Quels débats ont-ils suscités parmi leurs pairs ? Quelle influence ont-ils exercée sur une société israélienne ? confrontée, entre deux Intifadas, aux accords de paix d’Oslo ? Autant de questions auxquelles répond ce livre de synthèse. En portant à la connaissance d’un grand public les apports d’ouvrages dont la plupart n’ont pas été traduits en français, ce livre complété par une enquête originale sur les polémiques actuelles autour de la « nouvelle histoire » en Israël.

Miliana, La mémoire – Lantri Elfoul

2.950,00 د.ج
Un site d’exception qui explique la citadelle qu’elle fut à l’époque romaine, puis, d’une manière ininterrompue, du Xe au XXe siècles, une ville « emmurée ». Ensuite un trésor naturel : l’abondance et la qualité de son eau qui fit surgir autour de ses remparts une couronne de merveilleux jardins jusqu’au milieu du XXe siècle. Et voilà tracé le destin historique de Miliana, qui a été à maintes reprises, pendant un millénaire, par son rôle militaire, politique, économique et culturel, une des capitales régionales importantes de l’Algérie et même parfois une capitale du pays. Pour authentifier ce fait, il suffit de rappeler qu’ont séjourné ou vécu entre ses remparts ou dans ses environs des personnalités remarquables à un titre ou un autre, et connues en Algérie, au Maghreb et même au-delà. Entre ses murs est enterré Sid Ahmed ben Youcef, qui a fait d’elle depuis le XVIe siècle un des hauts-lieux spirituels du Maghreb. Dans la première moitié du XXe siècle, malgré la colonisation, Miliana avait réussi à maintenir à peu près intacts non pas ses monuments mais une civilisation, une culture, un art de vivre remarquables venus des tréfonds et de tous les apports de son passé et que l’on peut considérer comme l’aboutissement de son évolution historique et le moment suprême de la « maturation » de son patrimoine, après lequel il ne pouvait y avoir que la mort… ou une transmutation, celle qui a débuté au milieu du XXe siècle. Du visage-paysage de l’époque exceptionnelle qui a précédé cette mutation, les mots et les images de ce livre se veulent des témoins à la fois émus et précis (autant que cela était encore  possible).

Evolution des institutions politiques et du droit constitutionnel de l’Algérie indépendante – Fatiha Benabbou-Kirane

1.400,00 د.ج
La genèse du système politique algérien  n’a eu de cesse de taquiner les chercheurs, tant ce mythe des origines ressemble aux légendes qu’on raconte aux petits enfants … « Au commencement était la violence… » La révolution algérienne n’a-t-elle pas été actée par la violence du fait colonial ? Mais aussi et d’une manière générale, est-ce que les commencements en politique ne vont jamais sans violence ? Face à ce phénomène historique facteur d’instabilité, le choix des institutions et, au premier chef, celle de la Constitution, s’avère crucial. Fatiha Benabbou montre dans cet essai magistral comment, au cours d’une soixantaine années d’indépendance, il s’est agi pour l’Algérie d’avoir non pas la meilleure et quelque peu utopique Constitution, mais celle qui sera la mieux adaptée à la société algérienne pour redéfinir un vivre-ensemble.

LA QUESTION KABYLE DANS LE NATIONALISME ALGÉRIEN 1949-1962 – Ali Guenoun

1.300,00 د.ج
S’articulant autour de deux moments de notre Histoire - la crise de 1949 et la guerre d’indépendance algérienne – le livre de Ali Guenoun s’interroge sur la manière dont le référent identitaire kabyle est devenu un paramètre important, pertinent, de l’histoire politique de l’Algérie contemporaine et du nationalisme radical et indépendantiste. Cette histoire renvoie à des lignes de clivage, qui ont contribué à susciter des divisions et des suspicions au sein du Parti du peuple algérien (PPA), du Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD), puis du Front de libération national (FLN).  Tout en prenant en charge la période intermédiaire (1950-1954) - carrément négligée jusqu’ici -, il apporte une contribution importante à la compréhension de deux questions plus larges : l’émergence d’un mouvement identitaire amazigh, y inclus sa dimension kabyle; et la gestion de « l’ethnicité » par le nationalisme radical algérien, en deçà et au-delà de la guerre d’indépendance. Avec une préface d’Omar Carlier et une postface de Mohammed Harbi, l’auteur ouvre la porte à de nouveaux débats, qui ne sont pas réservés aux seuls historiens.

De Boussouf à Kennedy – Liberté et foi – Mohamed Khelladi

1.200,00 د.ج
Etudiant à l’université française, Mohamed Khelladi  rejoint l’Armée algérienne de libération nationale en 1956. Il est l’assistant du commandant militaire Boumediene durant sa tournée de contrôle des zones de l’intérieur de la Wilaya V, de janvier 1957 à fin août 1957. Ayant eu la mission de gagner  la confiance de  Joe Kraft, éditorialiste au New York Times, invité par Guy Mollet à passer un mois au sein de l’armée française en Algérie, il l’accompagnera pour lui faire vivre un autre mois cette fois dans les maquis de la  révolution algérienne. Ce qui provoquera la fameuse déclaration de JF Kennedy du 2 juillet 1957 au Capitole sur le droit du peuple algérien à l’indépendance et une grave crise entre Washington et Paris et amenera ensuite de Gaulle à quitter l’OTAN.  Chef du service de renseignement politico -militaire du MALG dirigé par le colonel Boussouf, il embrassera, après l’indépendance, une carrière diplomatique qui le conduira dans plusieurs pays et organisations internationales d’Europe et d’Amérique.  Homme de lettres et d’action, l’auteur en tant qu’acteur et témoin livre dans cet ouvrage dense le fruit d’une expérience politique et humaine remarquable

Sonatrach, le temps des pionniers – Taïeb Hafsi

800,00 د.ج
Quand on parle de Sonatrach aujourd’hui, on ne pense qu’à ses bons coups, comme l’investissement au Pérou, ou à ses mauvais coups, comme sa gestion plutôt opaque et peu sincère des réserves en pétrole et gaz. On pense aussi souvent ces derniers temps à l’incroyable implication de certains de ses dirigeants dans des scandales de corruption qui jettent une ombre sur la capacité d’action de l’entreprise. On oublie cependant pourquoi dans un environnement aussi turbulent et peu structuré que celui de l’Algérie, une entreprise de classe mondiale a pu se construire. On ne sait pas pourquoi cette entreprise a pu rivaliser au plan technologique et opérationnel avec les meilleurs dans le monde. Certains pourraient l’attribuer seulement à la disponibilité de ressources. Mais nous savons que les ressources n’expliquent qu’une toute petite partie des réalisations. Les vraies réalisations viennent de l’action des personnes qui ont fait Sonatrach. Là, nous avons tous un blanc. Nous connaissons peu cette entreprise pourtant si présente dans la vie nationale. Ce livre a pour objet de lever une partie du voile en décrivant l’une des expériences les plus fécondes qui eut lieu dans les premiers temps de l’entreprise et qui a permis de construire la culture et d’asseoir la confiance de ses cadres. L’expérience d’Arzew a été un formidable moment où de jeunes cadres qui se considéraient plutôt comme des militants du développement de l’Algérie ont réussi non seulement la maîtrise de technologies très avancées, mais surtout la maîtrise de la technologie la plus importante, celle du management d’installations industrielles complexes en toute sécurité. Ces pionniers dirigés par Mohammed Mazouni sont les véritables héritiers de la révolution de Novembre et il est intéressant de faire connaissance avec eux et avec une expérience qui a été, selon Sid Ahmed Ghozali, l’une des pierres fondatrices de cette grande entreprise et de sa culture industrielle.

Algérie : l’interminable transition – Nordine Grim

400,00 د.ج
Recommandé aussi bien aux décideurs en charge de l’Économie nationale qu’aux investisseurs et managers d’entreprises, L’Interminable transition apporte de précieux éclairages dont pourraient également tirer profit les universitaires et autres chercheurs en quête d’informations sur les causes de cet interminable chantier de la réforme économique.

Sonatrach – Une entreprise pas comme les autres – Abdelatif Rebah

850,00 د.ج
C’est un décret signé par le président de la République un 31 décembre 1963, on le sait, qui a donné naissance à la Société nationale de transport des hydrocarbures. Hormis ce document, décisif certes, les promoteurs de la société ne possédaient ni les capitaux considérables que le lancement d’une telle affaire exige, ni la formation requise par le métier de pétrolier, ni l’expérience acquise sur le terrain et permettant d’opérer l’infrastructure de transport des hydrocarbures ou celle de leur exploitation. Les barrières d’accès n’étaient pas, d’ailleurs, seulement techniques ou d’expertise, puisque l’activité était exclusivement aux mains des compagnies françaises, ainsi qu’en avait décidé le compromis d’Évian. Le statut formel conféré par le décret de création de l’entreprise restait sans objet. Pour entreprendre il faut donc, au préalable, lever cet obstacle qui bloque l’entrée dans l’entrepreneuriat. L’entrepreneur se présente d’abord sous l’habit de l’ingénieur du politique opérant le programme de révision de « l’Évian pétrolier ». La trame constitutive de l’entreprise sera alors de nature politique. Faits et événements obéissent dans un premier temps à une finalité politique dominante, s’émanciper du « carcan » d’Évian. C’est sur cette toile de fond que va se tisser la trame industrielle proprement dite.

L’islam, la république et le monde – Alain Gresh

900,00 د.ج
« Un spectre hante l’Occident, le spectre de l’islam » : paraphrasant le Manifeste du Parti communiste, écrit en 1848, on pourrait ainsi résumer le sentiment qui s’est emparé des dirigeants du Nord, relayés par quelques intellectuels soucieux de défendre les valeurs du « monde civilisé » contre celles des « barbares ». En France, la peur est d’autant plus forte qu’elle se situe à la confluence de deux angoisses : celle du terrorisme islamiste, accentuée par les horreurs de la guerre civile algérienne et par les suites des attentats du 11 septembre 2001 ; celle de la « menace » que représenteraient les nouvelles classes dangereuses, les immigrés issus des pays anciennement colonisés, notamment du Maghreb. C’est le fantasme de cette « menace » islamique, à la fois interne et externe, qu’Alain Gresh démontre ici. Non en présentant une défense de l’islam, mais à partir d’une vision laïque et rationnelle des musulmans, dans leur diversité historique et géographique. Tout en fournissant les éléments essentiels pour comprendre la religion musulmane et son histoire, l’émergence de l’islam politique et son rôle dans les différents conflits, cet ouvrage revient sur les débats qui ont secoué la France. L’islam est-il compatible avec la démocratie ? Le foulard est-il une arme contre la laïcité ? Les musulmans peuvent-ils s’intégrer dans les sociétés européennes ? Les citoyens français, musulmans et non musulmans, croyants et non croyants, peuvent-ils bâtir ensemble un avenir commun ?

La colonisation revisitée – Le débat Algéro-français (2005- 2017) – Tayeb Chenntouf

1.000,00 د.ج
La rédaction de cet ouvrage a commencé en 2017, à partir d’un triple constat. La colonisation de l’Algérie a fait l’objet d’un traitement surabondant dans le discours politique et dans les médias, mais elle est  quasiment absente dans l’édition. Les questions d’histoire et de mémoire sont aujourd’hui au centre du débat public et intéressent une frange importante de la population. Les relations franco-algériennes, sensibles depuis longtemps, touchent directement ou indirectement des millions de personnes, tant en Algérie qu’en France. Le livre présente une synthèse pédagogique destinée à un large lectorat, au-delà du cercle de spécialistes. Il examine chronologiquement le débat franco-algérien et met en évidence les usages de l’histoire et de la mémoire, des deux côtés  de la Méditerranée. Sans oublier l’avenir, l’exploration de pistes possibles pour le règlement du contentieux mémoriel franco-algérien et la construction de nouvelles relations entre l’Algérie et la France.

Mémoires du Général-major Hocine Benmaalem – Hocine Benmaalem

870,00 د.ج
TOME I : LA GUERRE DE LIBÉRATION NATIONALE Dans le présent ouvrage, j’évoque des événements importants que j’ai personnellement vécus, en m’imposant une exigence d’objectivité et d’impartialité. J’ai fait appel en grande partie à ma mémoire, mais, pour préciser certains faits, j’ai également consulté des ouvrages ou questionné d’anciens compagnons. […] J’ai vécu pendant cette grande et exceptionnelle Révolution une période extraordinaire de ma vie. J’ai eu la chance de servir auprès d’un grand chef révolutionnaire de notre guerre de libération, le colonel Amirouche ; le souvenir de la période que j’ai passée à ses côtés ne s’effacera jamais de ma mémoire. […] La vie au maquis était très difficile, mais à aucun moment je n’ai regretté mon choix. Extraits de l’avant-propos