Le génie de la mer – Salah Bousseloua

500,00 د.ج
Natif et habitant de Jijel, Mohamed Bousseloua est intarissable sur tout ce qui concerne sa cité millénaire. Sa prodigieuse connaissance des gens et de l’histoire de cette ville qui allie une ouverture féconde sur le large méditerranéen à son solide ancrage en terre algérienne, il la doit à cet attachement viscéral, passionné qui le rend attentif à toute information, qu’elle se rapporte au passé de la ville – proche ou lointain – ou à sa quotidienneté vécue. La haute idée qu’il s’en fait l’a conduit à réunir dans ce volume un grand nombre de courts récits de faits vus ou entendus, de portraits de personnages marquants ou singuliers, de situations tour à tour plaisantes et édifiantes, de souvenirs d’enfance et de jeunesse, d’épisodes historiques et autres, composant un panorama d’une lecture particulièrement agréable et instructive, le tout lié au monde de la mer – marins et pêcheurs – ainsi qu’il sied à une ville côtière.

La guerre des moutons – Azouz Begag

760,00 د.ج
Devenu ministre de la République française en juin 2005, Azouz Begag n’a jamais oublié d’où il vient : le milieu déshérité des bidonvilles et des cités de banlieue, où l’on sait le poids des mots et des valeurs de dignité, d’humanité, d’hospitalité. À travers de nombreuses anecdotes puisées dans son adolescence, il raconte comment sont nés son amour éperdu de la liberté et ses premiers sentiments politiques. Depuis son opposition à son collègue de l’Intérieur Nicolas Sarkozy lors des émeutes des banlieues de 2005, Azouz Begag est devenu le mouton noir du candidat UMP à l’élection présidentielle. Fils d’immigrés, il n’a pas accepté que l’identité nationale française et l’immigration servent d’appât au candidat de la droite pour diviser les Français et capturer les électeurs du Front national. Il a lui, au contraire, œuvré sans relâche pour que la France reconnaisse enfin la richesse que constitue sa diversité. Après Un mouton dans la baignoire, La Guerre des moutons raconte sa deuxième année dans le gouvernement Villepin. Durant de longs mois, le ministre de l’Égalité des chances a trouvé, seul, ses forces de résistance dans ses actions de terrain en faveur de la diversité, dans l’écriture et la fidélité à l’héritage de ses ancêtres morts au combat pour la France. Un mois avant le premier tour de l’élection présidentielle, il a choisi de démissionner pour parler et rester celui qu’il a toujours été : un homme libre.

Le prix de l’honneur, une lecture de  » Le Grain dans la meule » de Malek Ouary – Djoher Amhis- Ouksel

240,00 د.ج
Né le 27 janvier 1916 à Ighil Ali et décédé en France le 21 décembre 2001, Malek Ouary avait fait du journalisme radiophonique son activité principale mais n’avait jamais renoncé à sa grande passion : la préservation et la valorisation du patrimoine culturel kabyle. Une passion qui s’est exprimée à travers plusieurs publications telles que recueils de contes et de chants de Kabylie ainsi que des contributions, notamment à la revue  Awal, mais qui a également donné le jour à une œuvre littéraire remarquable. Son premier roman, dont Mme Amhis-Ouksel, en pédagogue avisée, nous donne ici les principales pistes de lecture, met à nu l’une des pratiques les plus impressionnantes de la société kabyle ancienne : la vendetta, expression terrible d’un sens de l’honneur poussé à son paroxysme.

Complot à Alger – Ahmed Gasmia

Avec tous les efforts du monde, l’homme embusqué ne put voir que les chaussures du conspirateur que la lumière du couloir éclaira pendant un bref moment. Deux petites chaînes accrochées à chacune de ses grosses bottes brillèrent… … je dois dire qu’il se passe des trucs vraiment louches dans votre château, se révolta Adel. – Que veux-tu dire ? interrogea le dey. – Ce que je veux dire c’est qu’il y a un crime qui se prépare chez-vous. Des voix s’élevèrent derrière lui. – Un crime ! s’étonna le dey. Le Vizir se tourna vers son seigneur. – Encore une tentative pour sauver sa misérable vie, dit-il. Cette phrase ne découragea pas le prisonnier. – Oui, deux hommes sont en train de comploter pour commettre un assassinat. Je les ai entendu parler de ça, aujourd’hui.

Fares – Farida Sellal

480,00 د.ج
L’amour d’une mère désespérée: surmonter son impatience et attendre l’oeuvre du temps. Je dois dire d´emblée que le récit Fares de Farida Sellal est bouleversant. Je dis bien «récit» et non «roman». Ce n´est pas une histoire, ce n´est pas une autobiographie, non plus. Mais acceptez que je sois trop sensible pour vous convaincre qu´il y a tout cela dans ce chant d´amour d´une mère pour son enfant dont le corps a perdu toute santé et dont le profond regard abîme une stérile et irrémissible douleur. L´auteur n´a pas eu recours à quelque artifice que ce soit. Pour nous émouvoir, Fadila Sellal ne s´est servie que de ce que l´on a pu savoir     d´elle, c´est-à-dire de ses dons naturels, de son expérience professionnelle et de ce que la vie lui a accordé.  Kaddour M´HAMSADJI

L’autre rive du paradis – Nour-Eddine Saoudi

Il y a 10 000 ans, le climat devenant de plus en plus aride, la petite communauté d’hommes se résout, la mort dans l’âme, à abandonner les rives du grand lac asséché, non sans avoir subi dans sa chair les affres d’un environnement cruel et impitoyable. Le clan est décimé. Les quelques survivants partent alors en direction des massifs centraux sahariens, en quête d’un salut qu’ils n’atteindront qu’au prix de lourds sacrifices. C’est l’histoire de cette « itinérance » qui nous est contée ici. Elle est faite de solitude, d’égarements et de désespoir, mais également de quelques rares moments de joie et de foi en soi qui finissent par donner un sens à la vie de l’homme dans sa recherche de l’absolue vérité.

Demain, il sera trop tard – Mohamed Chouli

340,00 د.ج
Mtaïche Sloughi est sans scrupules, vorace, insatiable ! Il appartient à la race des nouveaux riches, des vampires, des prédateurs qui ont amassé des fortunes colossales en un temps record. Bénéficiant de protections occultes, il a profité de l’abondance, des pénuries, de la bureaucratie, de la corruption, de toutes les situations, sans remords, sans jamais se soucier des lois. En opportuniste qui se respecte, il clame, urbi et orbi, pour justifier son ignorance, épater son auditoire, dans une langue de bois digne des années de plomb : « Nous n’avons pas fait de grandes écoles ; le parti est notre université. C’est lui qui nous a éduqués et formés. » Comme si le militantisme pouvait se substituer à la science !

Délit de survie – Saïd Smaïl

La longue expérience journalistique de Saïd Smaïl s’est exprimée aussi bien dans d’innombrables articles, enquêtes, reportages et chroniques qu’à travers une oeuvre littéraire forte de plusieurs romans. Délit de survie est le dernier volet de ses Mémoires torturées qui, outre de retracer un parcours individuel semé d’épisodes difficiles et souvent franchement bouleversants, composent une documentation vivante sur de nombreuses pages houleuses de l’histoire de l’Algérie. Une oeuvre de maturité dont le mérite est aussi de pointer du doigt ces comportements absurdes qui ont causé tant de maux.

Les barbelés du village nègre – Hadj Chikh Bouchène

400,00 د.ج
Chronique d’une enfance dans le quartier dénommé « village nègre » à Oran durant la guerre d’indépendance, un quartier rebaptisé, pour les besoins cosmétiques de la politique coloniale, « ville nouvelle ». Le quartier n’était pas plus habité d’Africains du sud Sahara qu’il n’était... nouveau ! La vie s’y déroulait, entrecoupée de chuchotements sur des injustices, des révoltes, des sacrifices. Ceux de Habraoui le « bandit d’honneur », Zabana, le premier martyr sur l’échafaud, Ali la pointe. Bruits et chuchotements qui parvinrent aux oreilles des enfants. Des enfants rattrapés par la réalité qui leur rappelait leur différence. Cette différence qui les poussa à d’autres rêves. À rêver vrai. Un réseau de fils barbelés ceintura le quartier. Plus de « ville nouvelle ». Seulement « le village nègre ». Un bond en arrière ! Ou en avant ? Voire. L’enfant est bien incapable d’évoquer les centaines de milliers de morts. Ou les millions de survivants. Seulement quelques uns. Ici et là. Ses proches. Toutes origines confondues.

Demain il sera trop tard – Mohamed Chouli

Mtaïche Sloughi est sans scrupules, vorace, insatiable ! Il appartient à la race des nouveaux riches, des vampires, des prédateurs qui ont amassé des fortunes colossales en un temps record. Bénéficiant de protections occultes, il a profité de l’abondance, des pénuries, de la bureaucratie, de la corruption, de toutes les situations, sans remords, sans jamais se soucier des lois. En opportuniste qui se respecte, il clame, urbi et orbi, pour justifier son ignorance, épater son auditoire, dans une langue de bois digne des années de plomb : « Nous n’avons pas fait de grandes écoles ; le parti est notre université. C’est lui qui nous a éduqués et formés. » Comme si le militantisme pouvait se substituer à la science !

Nouvelles du ciel et de la terre – Ahmed Djerroumi

390,00 د.ج
Ahmed Djerroumi publie en 1981 un recueil de poèmes, Graffiti sur papier blanc (St-Germain-des-Prés, Paris). Une nouvelle, Que vienne l’aube (reprise dans ce livre), paraît en 1984, suivie, cinq années plus tard, de La ville (Présence africaine, Paris), un roman au style tourmenté, tout comme les personnages qu’il met en scène et l’univers dans lequel ils se débattent. Prémonitoire, ce récit l’est incontestablement car, quoique publié en 1989, il a été écrit bien avant les émeutes d’octobre 1988 qu’il semble annoncer clairement. Les douze textes du présent recueil s’inscrivent en droite ligne dans l’esprit de La ville et du questionnement que ce roman véhicule sur la condition humaine.