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L’Ecrivain – Yasmina Khadra
Cette histoire aurait pu être un drame pour l’enfant qui, le cœur serré, voit s’éloigner sa famille, sa mère surtout, dans le rétroviseur de la voiture qui l’emmène vers une carrière militaire. Mais comme dans les histoires merveilleuses racontées aux enfants, une étoile veille sur lui, et elle ne sera pas seulement de celles qui ornent les épaulettes des officiers de notre armée. En route vers la gloire, le petit Mohamed finira par troquer sa casquette contre sa plume, le nom et le prénom de sa femme en guise de signature.
Tout est dit dans ce début de livre et de vie.
On ne présente plus Yasmina Khadra.
Les Gens du Peuplier – Arezki Metref
Boubekeur Atamar qui deviendra plus tard scénariste oscarisé à Hollywood sous le nom de Bob Atmar, arrive en 1958, en pleine guerre, dans la cité algéroise du Peuplier. Il n’a alors que six ans, mais avec ses camarades de la cité il jette un regard, souvent drôle, sur la réalité ambiante. Adolescent après l’indépendance, il aura le loisir d’admirer avec ses copains footeux, Col Mao, le premier président de l’Algérie indépendante, capable de dribbler ses adversaires aussi bien en politique que sur un terrain de foot avec ses équipiers de l’Olympique de Marseille. Après avoir échoué dans une école de cinéma en Union soviétique, Bob Atmar revient en Algérie dans les années 90, avant de repartir en exil à Paris et à Hollywood où la célèbre Maya Seydou lui ouvrira ses bras…
Humour à chaque page ou presque. Comme dans les bons films où les choses sérieuses se traitent avec la légèreté qui sied à l’histoire des hommes.
D’audace et de liberté – Akli Tadjer
Entre le Paris de l’après-guerre et une Algérie qui rêve d’indépendance, le parcours d’Adam, jeune homme mû par une inextinguible soif de justice et de liberté. Arraché à sa Kabylie natale par l’armée française, Adam a survécu à l’horreur de la Seconde Guerre mondiale. Depuis, il travaille dans une tannerie de Gentilly au côté d’Elvire, une jeune femme juive qui a perdu les siens. Leur amour ressemble à l’union de deux solitudes. Idéaliste et fougueux, Adam rêve à demain : lui aussi voudrait être libre comme un Français et maîtriser son destin. Dans les cafés arabes de Mouffetard, il discute avec ses compatriotes de l’indépendance de l’Algérie. Un jour peut-être… Mais voilà qu’Elvire reçoit une lettre qui fait tout basculer. Ensemble, ils devront aller à Beyrouth puis à Jérusalem. Dans ce territoire déchiré, Adam s’interroge. Pourquoi nos rêves de jeunesse nous échappent-ils si souvent ? Et pourquoi rien n’est jamais simple dans la vie ? Ce n’est pas l’arrivée d’Amezyane à Paris qui lui fera dire le contraire. Amezyane, un enfant venu d’Algérie, qui le replonge soudain dans sa mémoire blessée…
Creuser – Amel Imalhayène
Mais vers où serpente le lent ondoiement des réminiscences ? Au sein de quelles strates suintantes, fécondées par les débris du temps au rythme des conquêtes, des extensions, des déflagrations, se lovent-elles ? De quel crissement perpétuel font-elles résonner, ces ressouvenances, ces revenantes, le mur de nos silences ?
Qu’exigent-elles de nous ?
Creuser.
Creuser, certes, mais il ne suffit pas de prospecter à la recherche d’un gisement d’or pour sonder les sols de nos mémoires abolies, pour soulever la poussière des paroles pétrifiées au fond de nos gorges enfumées. La sédimentation ne se superpose pas fatalement à la verticale, à l’image des cités enfouies. Ce dépôt flotte dans nos terres fertiles, il prend son envol, réveillé par le charme d’un chant dont nous avons, sans prêter attention, épelé le refrain. Libéré de la pesanteur de nos effrois, le précieux limon se déploie, porté par l’espoir et l’amour ; il épouse les vents qui soufflent un air nouveau et prend mille et une formes que nous n’attendions pas.
La mémoire n’est pas morte et nous ne nous lançons pas à l’assaut d’une archéologie mortifère. Elle se métamorphose et notre présent l’informe au gré de nos créations. Nous ne la recueillons pas : nous l’ensemençons.
Robba, la Berbère donatiste – Driss Reffas
Robba, berbère et rebelle, fille des plaines du Mcid (Sfisef) et de Ghriss (Mascara). Adepte de l’évêque Donat de Baghaï des Nemmemlchas, elle se dressa contre l’Eglise de Rome et fut assassinée par les berbères romanisés le 25 mars 434. Elevée à la dignité de martyre par les donatistes, sa basilique à Benian (Ala Miliaria, près de Mascara) et le djebel Robba à Mcid (près de Sfisef) rappellent à ce jour l’histoire de cette combattante de l’Algérie antique chrétienne.
Carnet de Maputo – Saïd Djinnit
Ce livre est un voyage dans le temps entre Ziama, petit village des montagnes de Kabylie en Algérie, et Maputo au Mozambique où s’est tenu, en juillet 2003, le 2ème Sommet des chefs d’état et de gouvernement de l’Union africaine.
L’ambassadeur Saïd Djinnit raconte les circonstances particulières dans lesquelles le Protocole sur les droits de la femme en Afrique a été adopté par le Sommet de Maputo, et le rôle qu’il y a joué.
De ses souvenirs d’enfance marqués par les souffrances des femmes de son village, il a puisé l’énergie et la détermination pour soutenir le combat des femmes africaines pour la reconnaissance de leurs droits. Son témoignage, à travers ce récit, se veut un hommage à la femme africaine.
Les Vertueux – Yasmina Khadra
« J’ai vécu ce que j’avais à vivre et aimé du mieux que j’ai pu. Si je n’ai pas eu de chance ou si je l’ai ratée d’un cheveu, si j’ai fauté quelque part sans faire exprès, si j’ai perdu toutes mes batailles, mes défaites ont du mérite — elles sont la preuve que je me suis battu. »
Algérie, 1914. Yacine Chéraga n’avait jamais quitté son douar lorsqu’il est envoyé en France se battre contre les « Boches ».
De retour au pays, après la guerre, d’autres aventures incroyables l’attendent. Traqué, malmené par le sort, il n’aura, pour faire face à l’adversité, que la pureté de son amour et son indéfectible humanité.
« Les Vertueux » est un roman majeur, la plus impressionnante des oeuvres de Yasmina Khadra.
Humour, amour et nostalgie, pas forcément dans cet ordre. – nasser
Un voyage surprenant dans la nature humaine à travers une galerie originale de personnages palpitants et de caractères intrigants, taillés dans le vif ou si finement esquissés qu’ils arrivent, quelque part, à nous ressembler.
- Mais qu’est-ce que t’es venu chercher à Paris ?
- Une histoire. (Lui répondis-je, d’une voix que je croyais neutre.)
- Une histoire ou ton histoire ?
l’appel du sang – Hocine Meghlaoui
L’appel du sang revient sur certains grands événements qui ont marqué le XXème siècle, comme la guerre de libération nationale en Algérie, l’entrée des troupes soviétiques en Afghanistan, la guerre civile au Liban.
Sur ce fond de réalité historique, se déploie l’histoire fantastique de jumeaux séparés dès le berceau. L’un, Hassan, est le dernier dépositaire de l’histoire de sa famille, décimée pendant la guerre de libération. L’autre, Hocine, endosse l’uniforme de l’armée française dans l’ignorance totale de ses origines. En assurant leurs retrouvailles dans un Beyrouth en ruines, le hasard convoquera la question de l’apaisement des mémoires.
Quand les dunes chantaient Dâssine – Amèle El-Mahdi
(…) Moussa ag Amastan blessé dans son amour-propre et fou de douleur, décida de partir très loin de l’Ahaggar. Il chevaucha jour et nuit, ne s’arrêtant que pour nourrir et faire reposer sa monture.
Il traversa seul le pays de la soif et de la faim.(…) Il longea le fleuve Dioliba et alla encore plus loin, là où il n’avait jamais encore mis les pieds. Mais plus il s’éloignait, plus il mettait de distance entre toi et lui, plus les sons mélancoliques et envoûtants de ton imzad parvenaient à ses oreilles, plus le miel de tes lèvres se déposait sur les siennes. Terrassé par la douleur, il cria son désespoir à la face du soleil mais le soleil lui brûla la bouche. Il se tourna alors vers le vent en se disant que lui seul pourrait le débarrasser de sa peine et l’emporter au loin, mais le vent lui cingla le visage. Il ne lui restait plus que les montagnes, il se mit à genoux et les supplia de taire ton nom, de l’enfouir au plus profond de leurs entrailles, mais le fils des montagnes, l’infatigable écho répétait sans cesse: Dâssine, Dâssine,…
Des rêves à leur portée – Lynda Chouiten
Une sublime comédienne qui apprend à descendre de son piédestal ; un trentenaire souffrant d’une honnêteté excessive ; une jeune femme qui se pose des questions sur le dur métier de mère ; un vieux professeur de philosophie qui refuse de renoncer à ses idéaux ; une frêle adolescente qui n’aime pas ses mains ; et d’autres personnages encore, tous différents mais tous aussi attachants que tourmentés, et surtout, tous pleins des rêves. Des rêves enfantés dans la douleur mais qui ne leur semblent pas inaccessibles : ils aspirent à être libres, acceptés, mais aussi moins fiers, moins idéalistes, plus... « comme tout le monde ».
Ces huit nouvelles sont autant de réflexions sur la difficulté de communiquer, le ressentiment, le doute et l’espoir – en un mot, sur la complexité humaine.
L’amour au temps des scélérats – Anouar Benmalek
Une histoire d’amour dans un des lieux les plus outragés de la planète par l’intolérance religieuse, la guerre perpétuelle, la tyrannie meurtrière : le Proche-Orient.
Tout commence quand se présente, à la frontière entre Turquie et Syrie, un étrange candidat au Jihâd, français et converti, du nom de Tammouz. Qui est-il, cet avatar du diable, aimé des chats et fâché avec son Patron?
Parti à la recherche de la femme qu’il a follement aimée, il rencontre sur sa route Zayélé, adepte d’une vieille religion minoritaire, mais aussi Adams, pilote de drone, engagé avec le kurde Ferhad dans les forces démocratiques syriennes qui se battent contre Daesch, ou encore Houda et Yassir, l’apprentie artiste et son amant, tous les deux en fuite... Des personnages aussi attachants que surprenants, qui devront choisir entre conscience et survie au cours de leur existence.
Confronté aux violences qui secouent la Syrie, Anouar Benmalek n’a peur de rien et, d’une plume acérée, nous livre, avec L’Amour au temps des scélérats, un grand roman d’amour et d’aventure, intense, efficace, tragique, drôle et universel.
«L’un des romans les plus gonflés de cette rentrée...
Une confiance renversante dans la littérature. » (Le Monde)
« Quel roman ! On dévore ces 450 pages portées par un souffle rare. »
(Le Figaro Magazine)
«Il est considéré comme le plus grand écrivain algérien depuis Kateb Yacine, certains le comparent à Faulkner ou Camus.
Le dernier livre d’Anouar Benmalek vient confirmer cette suite de superlatifs. » (RFI)