Sur les traces du Phenix – Abdellatif Boukehil

800,00 د.ج
Ce récit est une synthèse de trajets répétés à l’Est du pays, durant lesquels l’auteur, souvent seul au volant de sa voiture, « écoute » les paysages lui inspirant des pensées digressives qui réveillent des souvenirs ou l’amènent à revisiter le passé récent ou ancien de l’Algérie. Il en retient l’image d’un pays souvent dévasté par les invasions étrangères, mis à mal par la bêtise interne et les occasions ratées, mais qui a toujours su se redresser et tenir debout contre vents et marées au cours de sa longue histoire tumultueuse, comparable en cela au phénix, l’oiseau immortel qui se consume dans ses flammes puis renaît de ses cendres.

Assia Djebar, une figure de l’aube – Djoher Amhis- Ouksel

« Vous êtes allée là plus loin que jamais, et surtout plus loin que nous tous, vous avez atteint et touché notre horizon à tous, cet horizon sous lequel se profile tout ce qui fait ce que nous sommes. Et que cela ait été accompli à travers ces figures de l’aube que furent les femmes de l’Islam naissant, ce n’est que justice et n’en est que plus beau. Tandis que les hommes d’alors, grands ou moins grands, se dépensaient dans le sens de l’expansion, les femmes restaient ancrées au coeur de la révélation qu’elles couvaient de leur tendresse (...) »  Mohammed Dib (Extrait de sa lettre à Assia Djebar à propos de Loin de Médine)

Le comédien – Nadjib Stambouli

800,00 د.ج
Dans ce roman initialement intitulé  « Monsieur pluriel », se déploie l’éventail très large de la vie d’un comédien pris dans une valse-hésitation entre réalité et fiction. Qui de l’acteur Farid Foussi ou du citoyen Hamid Maroufa imprime sa force à l’autre dans la même personne, écartelée entre délires, chimères et vraie vie ? Que serait-il devenu si l’amour de Rosa n’était venu l’arracher au vertige affolant de sa paranoïa ? D’autres éléments s’impliqueront dans ce chassé-croisé d’élans pour l’art mais aussi de chantage, avec en toile de fond le dilemme : peut-on tromper l’être aimé au nom de l’amour qu’on lui porte ? L’intrigue se déroule sur l’arrière-plan d’une vivisection sans complaisance d’une société en quête de repères.

Ma piste aux étoiles – Nadjib Stambouli

560,00 د.ج
« Ce livre est le produit du hasard et de l’émotion. Hasard et contingences de la vie qui m’ont fait naître dans la maison d’un artiste, ce qui, dès l’enfance, côtoyant à domicile les Iguerbouchène, Hassan Hassani, Badreddine, Hassan Badri, Himoud Brahimi, El Anka ou Chaou (et tant d’autres artistes), m’a immergé dans cet univers dont le moins qu’on puisse dire est qu’il n’est pas commun.» (extrait de l’avant-propos) « La lecture de ces portraits montre à l’envi que la vision du monde de Nadjib, sa conception de la culture, des gens de culture et plus largement de la société, et même de l’Histoire, ne s’élabore pas à partir d’un point de vue théorique mais plutôt à partir de faits concrets racontés de façon édifiante. » Arezki METREF (préface)

Le chemin de traverse – Khaled Graba

800,00 د.ج
Le chemin de traverse relate le voyage à travers la montagne de Idir, un jeune agriculteur du village de Tajgouts, qui doit écouler clandestinement sa production de feuilles de tabac à priser. Un périple périlleux et mouvementé qui s’achève – ou prend un autre cours  – dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre 1954, par un coup de fusil annonciateur d’un ordre nouveau. Né en août  1946, dans l’impasse Farina au centre de la Casbah d’Alger, l’auteur a passé au village de Kalâa Nath Abbas une partie de son enfance. Durant la guerre de libération, début 1959, le village est déclaré zone interdite et  ses habitants sont évacués par camions militaires vers Bordj Bou Arreridj. L’adolescence de Khaled se déroulera dans cette ville où son père est agent des Postes. C’est en 1954 que la famille s’installe finalement à Alger.  Diplômé de l’Ecole nationale d’administration, il effectue une longue carrière dans la fonction publique (  ministères de l’Intérieur et des collectivités locales, de la Culture, du tourisme et de l’artisanat, de la Communication ) avant de prendre sa retraite au terme d’une quarantaine d’années de service.  Depuis, il mène deux vies parallèles, comme il le dit lui-même , « l’une de citadin algérois bercé par les q’sidates du Chaâbi et les mélodies du Hawzi et l’autre de montagnard à Kalâa Nath Abbas parmi ses canards, ses poules, ses chats et son âne ».

La voyageuse – Ahmed Bakelli

800,00 د.ج
Les faits relatés dans ce récit se déroulent dans le Sud algérien à une époque marquée par le triomphalisme de l’ordre colonial  qui combattait par la force de ses baïonnettes et canons  toutes les valeurs qui prétendaient s’affirmer à la place des siennes.  Sur les traces d’une voyageuse nommée Christine, nous sommes invités à remonter aux origines des faits qui ont enclenché le processus de mise à mort d’une remarquable démarche urbanistique et d’une judicieuse adaptation humaine, plusieurs fois centenaires, à un espace réputé hostile à tout établissement urbain structuré.

Les Croisades vues par les Arabes – Amin Maalouf

410,00 د.ج
« Chaque fois que nous évoquons les croisades, c'est à travers les récits des croisés. Mais il y a aussi ceux qui ont été envahis par les croisés, et qui étaient les habitants de ces territoires. Justement, Amin Maalouf  publie  chez  Jean-Claude Lattès Les croisades vues par les Arabes.  Voilà l'autre bout de la lorgnette  Il faut bien constater que les versions orientales et occidentales ne coïncident guère. Nous avons, nous, écrit notre propre vision  pendant ce temps, ils ont écrit la leur. C'est pourquoi cette nouvelle histoire des croisades ne ressemble à aucune autre. » Alain Decaux de l'Académie française. France Inter   « Un ouvrage remarquable qui complète plus qu'il ne contredit celui de René Grousset. » Eugène Mannoni, Le Point.   « Amin Maalouf a écrit une histoire attachante, agréable à lire, qui constitue une image renversée de ces contes de fées que sont pour nous les croisades .» The New Yorker.   « Les croisades vues par les Arabes nous offre une perspective inhabituelle de la confrontation entre l'Europe occidentale chrétienne et le Moyen-Orient musulman. » The Economist, Londres.

Georges Bouqabrine – Benamar Médiene

670,00 د.ج
« Tu es où Georges ? – Je suis mort, et depuis longtemps… Tu le sais aussi bien que moi ! – Oui,   je  le  sais…  Mais  où  est  ta  mort ? Dis-moi, Georges, quand quelqu’un perd un ami, que devient-il ? La moitié de deux ou la moitié de soi ? – Gros malin, la réponse est dans la question de celui qui la pose !  –  Les questions ne sont pas de moi… Je les ai piquées à ne je sais plus qui, mais reconnais-le, elles tiennent la route ! – La route, n’exagérons rien… l’impasse des cogitations, c’est plus probable ! – Alors dis-moi où est ta mort ? – Elle est là, enfouie avec ce qui reste de ma carcasse… Elle est là, et n’importe où, en deux endroits peut-être. Avoir deux tombes, me convient très bien...  – Il me faut les trouver, Georges… Je veux dire la bonne, ta vraie tombe… » ( page 14.)  Dans ce récit lyrique et baroque, Benamar Mediène fait du lecteur un complice en recel littéraire, un voyageur clandestin dans les océans de la littérature et dans le partage du butin des mots, et du désir de s’en étourdir. Sans ménagement ni fausse pudeur, l’auteur entraîne le liseur dans les tumultes de la vie d’un petit immigré transplanté d’une colline nue et sèche d’Algérie, vers les herbes hautes et le fleuve de la Charente. La vie de Malik Youm, nom du narrateur, est révélée au miroir de celle de Georges, pygmalion fantasque et fraternel. Un « cœur d’homme à gueule d’enclume », qui pense mal ou à côté ou contre, un poète en quelque sorte qui jamais ne ligote sa pensée ni sa langue.

Mouloud Feraoun, un écrivain engagé – José Lenzini

1.230,00 د.ج
“ Jusqu’au bout, sans tapage, avec un courage tranquille, Mouloud Feraoun sera « engagé ». Refusant d’accepter de de Gaulle en personne un poste prestigieux… il s’occupera des Centres sociaux, un projet socio-éducatif pour les plus démunis. Cette dernière fonction et sa notoriété d’écrivain lui vaudront, d’être assassiné à Alger, en 1962, avec cinq de ses collègues, par un commando de l’OAS, quatre jours avant la proclamation du cessez-le-feu qui a mis fin à la guerre de libération nationale. ”                                                                                                                   José Lenzini   “ J’ai lu le livre d’un trait et lorsque je l’ai refermé, c’était comme si je sortais d’un pèlerinage dans ma propre histoire et j’ai été heureux de tenir entre mes mains la première biographie vraie, complète et sérieuse écrite sur Feraoun ” Ali Feraoun (extrait de la préface)

Chérifa ou le serment des hommes libres – Ali Bedrici

800,00 د.ج
Chérifa ou le serment des hommes libres est une histoire à plusieurs dimensions : au premier plan, une belle histoire d’amour comme il peut en exister partout entre deux jeunes gens. Le second plan représente la vie dans les montagnes et les Haut-Plateaux où les Algériens luttent pour vivre au milieu de l’hostilité coloniale, situation explosive qui va engendrer le troisième tableau dont la poudre et le sang forment le décor. L’amour et la haine, l’injustice et la révolte, la souffrance et l’espoir sont les ingrédients de ce roman qui voyage entre la fiction et la réalité historique de l’Algérie de la seconde moitié du dix-neuvième siècle. L’amour qui brûle le cœur de Chérifa et d’Ahmed n’a d’égal que la flamme patriotique de Mokrani et de Cheikh Aheddad qui se sont révoltés contre l’injustice coloniale et qui vont faire de l’insurrection de 1871 un jalon déterminant dans l’histoire de l’Algérie contemporaine.

Sous le pavillon des raïs – Amèle El-Mahdi

820,00 د.ج
« Je me suis longtemps demandé avant de renoncer à comprendre les hommes et leurs motivations, pourquoi ils tiennent tant à faire de leurs armes ces outils de la mort, de vrais bijoux !  La guerre  est-elle moins laide si elle est faite avec de belles armes ? La mort n’est-elle  plus hideuse si elle est provoquée par un pistolet en or ? Ou bien le sang n’est-il plus aussi rouge si c’est un yatagan incrusté de diamants qui le fait couler ? » Amèle El Mahdi qui nous a fait voyager à travers les immensités de notre sublime Sahara, change de cap avec ce nouveau roman et nous emmène voguer  avec les raïs sur les eaux de la Méditerranée ; elle  nous ouvre les portes des palais des deys et des pachas  d’Alger et nous livre leurs secrets les mieux gardés ; elle nous fait surtout partager les souffrances des Algérois face aux malheurs et fléaux qui les frappaient régulièrement. Sous le pavillon des raïs est l’histoire de la ville d’Alger entre le XVIe et le XIXe siècles racontée par un héros de cette fabuleuse époque.C’est un roman riche en évènements et en informations sur cette partie de notre histoire qui reste hélas! largement méconnue.

La quatrième épouse – Kaddour M’hamsadji

970,00 د.ج
Ce roman, La Quatrième épouse, complète un thème général abordé dans Le Silence des cendres et dans Le Rêve derrière soi ; il porte sur quelques aspects de la vie quotidienne de la société algérienne pendant la guerre d’Algérie (1954-1962). Et pas seulement… La colonisation a forcément eu son juste contraire : la décolonisation. Mais de l’émancipation de la femme et… de l’homme, qu’en est-il ? Aussi est-il vrai que, tout comme l’Algérie, la femme est « dépossédée » de sa personnalité et que, tout comme le peuple, l’homme est « spolié » de son pur héritage civilisationnel. […] La Quatrième épouse est le roman des rapports humains, plus largement, entre la femme et l’homme, entre les hommes et les femmes, là où une âme est éprouvée par l’esprit systématique du mépris, de la domination et donc de l’injustice. K. M’H.