La belle et le poète – Amèle El-Mahdi

450,00 د.ج
« Se retrouvant seul après que Mabrouk eut rebroussé chemin, Abdallah prit conscience de sa solitude. Il regarda son ami s'en retourner vers cette ville qui désormais lui était interdite, cette ville tant aimée parce qu’elle abritait Fatna. Cette ville qui l'avait vu grandir, qui avait assisté à ses chagrins et ses joies de petit garçon. Cette ville qui était imprégnée de ses rires et ses pleurs. Cette ville dont le moindre petit recoin était gravé en sa mémoire et dont il connaissait chaque rue, chaque maison, chaque pierre . Cette ville dont les jardins racontent l'histoire de son amour pour Fatna, et dont les arbres récitent ses poèmes. Cette ville, la reverrait-il un jour ? »

Dar Sbitar, Une lecture de La Grande maison – Djoher Amhis- Ouksel

220,00 د.ج
Mohammed DIB (1920-2003) est une grande figure de la littérature algérienne de langue française. Son œuvre, couvrant tous les genres d’expression littéraire (roman, nouvelle, poésie, essai, conte) s’étend sur plus d’un demi-siècle. L’un de ses romans les plus célèbres est La Grande maison, premier volet de la trilogie qui, sous le titre Algérie, comprend également L’Incendie et Le Métier à tisser. Dans ce livre, Madame Djoher Amhis-Ouksel, en pédagogue expérimentée, présente les principaux personnages et situations de La Grande maison et montre à quel point Mohammed Dib a su rendre compte des conditions pénibles que le colonialisme a imposées au peuple algérien.

La voie des ancêtres – Lecture de Sommeil du Juste de Mouloud Mammeri – Djoher Amhis- Ouksel

250,00 د.ج
Le Sommeil du juste n’est peut-être pas le roman le plus connu de Mouloud Mammeri ; il nous paraît cependant le plus achevé. L’histoire singulière du fils prodigue qui découvre peu à peu ce que renferme l’acronyme que les jeunes d’aujourd’hui pour la plupart ignorent : Imann – indigène musulman algérien non naturalisé – est bien une œuvre romanesque portée par une grande plume ; c’est aussi un témoignage précieux sur la condition de l’Algérien au lendemain de la célébration du centenaire de la prise d’Alger. La lecture commentée des principaux passages de ce roman par l’excellente pédagogue qu’est Madame Amhis-Ouksel est la meilleure des invitations qu’on puisse faire au jeune Algérien d’explorer cette œuvre qui mérite une place d’honneur dans le florilège littéraire national.    Extrait de la préface

Jean Amrouche, l’éternel exilé – Tassadit Yacine

450,00 د.ج
Dans cet ouvrage nous avons mis ensemble des textes du critique littéraire curieux et amoureux de la grande littérature mais aussi ceux de l’intellectuel engagé qui s’interroge sur la place que devrait occuper la création africaine dans la république des lettres. Si dans certains articles, Amrouche caresse les mots et ne va pas à l’essentiel car la critique est feutrée, dans la préface à Algérie, il est en revanche déterminé à sortir de l’ambiguïté pour s’exprimer au nom des siens, au nom d’une patrie dont il fallait taire le nom et effacer l’histoire pour lui redonner sa place dans le concert des nations.

Les poulains de la liberté – Tahar Oussedik

260,00 د.ج
Les poulains de la liberté est à la fois une oeuvre littéraire et un témoignage. C’est le crédo d’un instituteur pour qui enseigner est une mission. Il rappelle combien, au lendemain de l’indépendance, fut difficile et exaltante la mise sur rails de l’école algérienne qui devait accueillir et former tous les « poulains de la liberté ».

Ce que le vent n’emporte pas – Mohamed Ali Arrar

200,00 د.ج
Ce roman retrace les aventures d’un jeune algérien durant la guerre de libération nationale. Arrêté dans des conditions dramatiques par l’armée française, il est transféré en France, où il accomplit son service militaire. Durant son séjour en Métropole, il décide de changer de nom, de visage et de nationalité. Il découvre Paris, ses plaisirs et ses fastes et fait la connaissance d’une jeune femme dont le mari a trouvé la mort en Algérie. Quelque temps après, malade, il se retrouve seul, sur un lit d’hôpital, complètement désemparé. Les images de sa famille qu’il a abandonnée et de son pays qu’il a renié défilent alors dans sa mémoire, hantent son esprit et le tourmentent. Rongé par le remords, torturé par sa conscience, épuisé par le mal dont il est atteint, il décide finalement, conseillé et encouragé par celle qui fut sa compagne et son amie durant de longues années de retourner en Algérie, au milieu des siens. Le récit ponctué d’anecdotes tantôt amusantes, tantôt émouvantes plonge le lecteur dans l’atmosphère des années 50 et lui rappelle qu’on ne peut indéfiniment ignorer ses origines, renoncer à la terre de ses ancêtres, mépriser la société à laquelle on appartient et que le fait de vouloir à tout prix, par mimétisme, épouser les uns et coutumes des autres et adopter leur manière d’être est une grossière erreur, qui ridiculise l’individu, le diminue et l’avilit.

La pétaudière – Youcef Merahi

450,00 د.ج
Le chemin des dires et des faits est toujours dirigé par ceux qui prétendent détenir la vérité, qu’importe si elle est façonnée, de différentes manières, par l’Homme. Les lieux importent peu ! Les personnages naissent au fil des convoitises. Les desseins sont identiques même s’il faut sacrifier l’amour et les êtres chers. La détention et l’exercice du « Pouvoir » sont le nectar et la folie des insensés sans vision. Itij est architecte. Il est intègre et il incarne la nouvelle génération qui veut sauver ce qui reste. Mais que peut faire cette force intelligente et tranquille contre les forteresses d’intérêts qui continuent à semer la prospérité sans vie et sans âme ?

La désirante – Malika Mokeddem

600,00 د.ج
Le roman s’ouvre sur une disparition. Celle de Léo, dont le voilier a été retrouvé vide, à la dérive au milieu de la Méditerranée. Sa compagne, Shamsa, ne veut pas croire à un accident. Elle part, donc, à bord de Vent de sable, sur les traces de Léo. C’est la première fois qu’elle prend la mer seule. De ville en ville, sur mer et sur terre, Shamsa se lance à corps perdu dans cette enquête au long cours. Elle qui fut abandonnée dans le désert à sa naissance, elle qui a fui une Algérie devenue sanguinaire, la voici hantée par son passé. Mais pour affronter ce nouveau coup du sort, elle est portée par l’énergie du désespoir. Et surtout, par le courage que donne un amour absolu. « J’irai retourner la mer », se promet-elle…

Une balle en tête – Samira Guebli

460,00 د.ج
Ghozlane, un journaliste natif de la Casbah, est la cible d’un terroriste, son ami d’enfance qui a basculé dans l’extrémisme religieux. Il échappe à la mort de justesse mais son corps porte les stigmates de l’attentat. Déprimé, il s’exile à Paris où il fait la connaissance de Marie, une Française dont le fils est mort dans les attaques du 11 septembre 2001. Ils tombent amoureux l’un de l’autre. Marie, médecin de son état, lui propose alors de l’opérer pour extraire la balle qui s’est logée dans sa tête. Il tergiverse puis finit par accepter, mais Marie meurt dans des conditions tragiques au moment même où, grâce à elle, il commence à reprendre goût à la vie. Une balle en tête replonge dans la décennie noire pour en tirer les clés contre l’amnésie.

Le retour au silence – Mouloud Achour

450,00 د.ج
« […] La langue à laquelle ont donné naissance (ces) histoires ainsi que la dérision constante et proche d’une écriture de l’absurde qui en ressort, est tel un miroir des temps et les exprime avec une telle justesse qu’elle m’a replongée fréquemment dans la froide violence d’Edgar Allan Poe et de ses Nouvelles extraordinaires. Elle en a la saveur et parfois la cruauté. Demeurer silencieux, c’est, à certains moments, rester digne de soi-même, mais celui qui écrit n’en demeure pas moins le gardien des mots perdus, un phare modeste mais tenace dans la débâcle de l’oubli et de la servitude. Un veilleur. »

Taâssast – Djoher Amhis- Ouksel

250,00 د.ج
« Cet essai, à travers une relecture de l’œuvre de Mouloud Mammeri, invite à une observation plus attentive et plus réfléchie d’une société organisée selon une logique cybernétique si cohérente qu’elle n’exclut pas la dimension profondément affective et, de ce fait, fragile, imparfaite, des relations humaines » Arezki Nekaa (Extrait de la préface)

Confessions d’Assekrem – Azzedine Mihoubi

850,00 د.ج
1er janvier 2040, Adolf Haussmann, un richissime homme d’affaires allemand, propriétaire du somptueux hôtel Assekrem Palace, inauguré à Tam City (ex-Tamanrasset) deux ans auparavant, promet une forte récompense à trois de ses clients qui feraient la meilleure confession en public.