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Qu’attendent les singes – Yasmina Khadra
« Merveilleusement maquillée, les cheveux constellés de paillettes, les mains rougies au henné avec des motifs berbères jusqu’aux poignets, on dirait que le drame l’a cueillie au beau milieu d’une noce.
Dans ce décor de rêve, tandis que le monde s’éveille à ses propres paradoxes, la Belle au bois dormant a rompu avec les contes.
Elle est là, et c’est tout.Fascinante et effroyable à la fois. Telle une offrande sacrificielle... »
Une jeune étudiante est découverte assassinée dans la forêt de Baïnem, près d’Alger. Une femme, Nora Bilal, est chargée de mener l’enquête, loin de se douter que sa droiture est un danger mortel dans un pays livré aux requins en eaux troubles.
Qu’attendent les singes est un voyage à travers l’Algérie d’aujourd’hui où le Mal et le Bien se sentent à l’étroit dans la diablerie naturelle des hommes.
Tahar Djaout ce tisseur de lumière – Djoher Amhis- Ouksel
Professeure de lettres françaises, inspectrice de l'enseignement, DjoherAmhis-Ouksel a consacré de longues années à l'éducation et à la formation. Fidèle à sa vocation et forte d'une expérience de pédagogue chevronnée, elle œuvre aujourd'hui, sans se lasser, à mettre « à la portée de la jeunesse les grands textes de la littérature algérienne. Sa contribution s'est traduite par la publication, dans la collection « Empreintes », d'ouvrages consacrés à Mohammed Dib, Mouloud Feraoun, Mouloud Mammeri, Malek Ouary el Taos Amrouche.
Tahar Djaoul...
Vie brisée eil plein essor ! Comment oublier - cet intellectuel si puissamment attaché à ses valeurs et à ses idéaux, si profondément enraciné parmi les siens ? Le dernier été de la raison, son ultime message publié à titre posthume, restitue avec courage, lucidité el talent une période particulièrement dramatique de l'histoire récente de l'Algérie. Il nous incite plus que jamais à relire et à méditer tous ses textes porteurs de lumière, de beauté, de vérité.
Benhadouga, la vérité, le rêve, l’espérance – Djoher Amhis- Ouksel
Professeure de lettres françaises, inspectrice de l'enseignement, Djoher Amhis-Ouksel a consacré de longues années à l'éducation et à la formation. Fidèle à sa vocation et forte d'une expérience de pédagogue chevronnée, elle œuvre aujourd'hui, sans se lasser, à mettre à la portée de la jeunesse les grands textes de la littérature algérienne. Sa contribution s'est traduite par la publication, dans la collection « Empreintes », d'ouvrages consacrés à Mohammed Dib, Mouloud Feraoun, Mouloud Mammeri, Malek Ouary et Taos Amrouche.
« L'auteur surprend par la liberté de ton et de vocabulaire qui, sans se départir d'une certaine retenue, n'en bouscule pas moins des conventions plus proches de l'hypocrisie sociale que de la bonne éducation.
« C'est que Benhedouga, homme d'un savoir-vivre exemplaire et d'une grande discrétion, n'entendait pas réduire son activité littéraire à celle d'un thuriféraire, d'un poète de cour ou d'un témoin complaisant. Révolutionnaire dans l'âme, il s'est octroyé le droit au rêve et à l'espérance, mais il s'est également imposé le devoir de venté. Il s'est voulu éveilleur des consciences, convaincu que, sur une Algérie qui avait tant pavé pour se rêapproprier son destin, planait le péril sérieux de la régression né de la confusion entre passéisme et reconquête des valeurs patrimoniales... ».
Mouloud ACHOUR (extrait de la préface).
Constantine – Robert Attal
Toujours marqué par les émeutes raciales de 1934, Robert Attal retrace dans de brèves séquences et dans un style vif et imagé, la vie colorée, chaleureuse et bruyante des scènes de la vie du ghetto de Constantine : le marché de Souk El Acer, le cimetière juif, Zmirda la servante séduite et abandonnée, Julot le coiffeur devenu aveugle, l'oncle Chlomo dont la jeunesse sera piétinée puis détruite par la Grande Guerre, les amours épistolaires, platoniques ou fiévreuses des adolescents.
Arrive la guerre d'Algérie avec un quotidien véhiculant le danger, la violence et une cassure croissante entre Juifs et Musulmans qui vivaient en harmonie. L'espoir renaît le 13 mai 1958 avec le retour du général de Gaulle, accueilli avec une ferveur passagère qui se transforme un an plus tard en désamour. La perspective d'une Algérie dirigée par le Fln fait resurgir chez les
Juifs la crainte d'un retour à leur condition antérieure de dhimis. Pris entre deux feux : l'Oas et le Fln, les Juifs se préparent à un exode définitif après l'assassinat du chanteur Raymond. Robert Attal raconte avec talent l'histoire vivante et tragique du ghetto de Constantine.
À lire !
Samarcande – Amin Maalouf
Samarcande, c’est la Perse d’Omar Khayyam, poète du vin, libre penseur, astronome de génie, mais aussi celle de Hassan Sabbah, fondateur de l’Ordre des Assassins, la secte la plus redoutable de l’Histoire.
Samarcande, c’est l’Orient du XIXe siècle et du début du XXe, le voyage dans un univers où les rêves de liberté ont toujours su défier les fanatismes.
Samarcande, c’est l’aventure d’un manuscrit né au XIe siècle, égaré lors des invasions mongoles et retrouvé six siècles plus tard. Une fois encore, nous conduisant sur la route de la soie à travers les plus envoûtantes cités d’Asie, Amin Maalouf nous ravit par son extraordinaire talent de conteur.
À la suite d’Edgar Allan Poe, il nous dit : « Et maintenant, promène ton regard sur Samarcande! n’est-elle pas reine de la Terre ? Fière, au-dessus de toutes les villes, et dans ses mains leurs destinées ? »
La femme en clair-obscur – Djamila Lounis Belhadj
Ce recueil, précédemment intitulé Nos histoires de femmes , est le produit d’une observation attentive de la société et, particulièrement, de l’intérêt qu’attache l’auteur à la condition féminine sous nos cieux, une condition où l’obscur ne cesse, hélas, de gagner du terrain sur le clair. Situation inquiétante qui ne laisse de nous
interpeller et qui s’exprime dans chacun des textes – inspirés de faits vécus – qui composent ce livre.
Jiwel ou L’Alchimie du bonheur – AbdelKader Benatia
Abd-el-Kader BENATIA est né en 1972 dans la wilaya de Saïda, qu’il quitte à l’âge de neuf ans avec toute sa famille pour rejoindre le père installé en France. Technicien supérieur en informatique mais surtout excellent artiste-peintre ayant à son actif de nombreuses expositions au cours de ces vingt dernières années, son étonnante maîtrise de l’écriture s’est traduite par la publication d’un grand nombre de poèmes parus dans différentes revues et dont quelques-uns ont été réunis dans un recueil édité en France (Yotima, 2004). Cette aptitude à apprivoiser les mots et à les charger de messages et d’émotion a trouvé à s’exprimer dans Jiwel qui, plus qu’un roman, plus qu’un « conte initiatique » comme il le qualifie, est un magnifique poème en prose.
Plus encore que la beauté des phrases, c’est la liberté du rythme ou la fluidité de la ligne et le passage du souffle ou la menace de l’effacement que nous éprouvons. Tout se passe dans le mouvement. Voyageur du couchant, Benatia nous invite à emprunter des sentiers bordés d’ombre et de lumière, où chaque personnage qui s’y présente reflète une partie de lui-même.
L’exil et la mémoire – Djoher Amhis- Ouksel
Une lecture des romans de Taos Amrouche
Taos Amrouche est avant tout une grande femme de lettres. Son œuvre, partagée entre le pays natal et les lieux de son exil, est une source inépuisable d’informations sur les espaces de notre culture millénaire et les valeurs les plus solidement ancrées dans la mémoire collective de notre peuple.
Cette culture, ce patrimoine inestimable, elle a su s’en faire la gardienne vigilante. Du recueil de contes Le grain magique aux romans comme Rue des tambourins, Jacinthe noire, L’Amant imaginaire, Solitude, ma mère, Taos Amrouche recrée un univers peuplé de ses combats contre les effets d’une singularité qu’elle a endurée sa vie durant, et une fierté ancestrale qu’elle a portée comme un flambeau partout où son exil l’a conduite.
Djoher Amhis-Ouksel revisite ici un parcours littéraire qui mérite d’être redécouvert et médité.
Les anges meurent de nos blessures – Yasmina Khadra
Il se faisait appeler Turambo, du nom du village misérable où il était né, dans l’Algérie des années 1920. Il avait pour lui sa candeur désarmante et un direct du gauche foudroyant. Il fréquenta le monde des Occidentaux, connut la gloire, l’argent et la fièvre des rings, pourtant aucun trophée ne faisait frémir son âme mieux que le regard d’une femme. De Nora à Louise, d’Aïda à Irène, il cherchait un sens à sa vie. Mais dans un monde où la cupidité et le prestige règnent en maîtres absolus, l’amour se met parfois en grand danger.
À travers une splendide évocation de l’Algérie de l’entre-deux-guerres, Yasmina Khadra met en scène, plus qu’une éducation sentimentale, le parcours obstiné - de l’ascension à la chute - d’un jeune prodige adulé par les foules, fidèle à ses principes, et qui ne souhaitait rien de plus, au fond, que maîtriser son destin.
Un dernier vœu avant l’aube – Djamel Kharchi
Nakhlet-Sidi-Ibrahim. Une petite oasis perdue dans le désert avec sa palmeraie verdoyante, ses maisons de pisé, son mur d’enceinte séculaire, ses habitants aux destins entremêlés, viscéralement attachés à ce lieu, à sa géographie et à son histoire.
Un univers loin des bruits du monde où le présent est l’écho du passé, où chaque tempête de sable apporte son lot de défis à relever. Pour Belgacem, Bilal, Khaouni, Hama, Lakhmissi… la vie est un combat permanent contre les assauts du désert qui menacent Nakhlet-Sidi-Ibrahim dans son existence même. Il y va aussi de la survie du clan et de la perpétuation de ses traditions ancestrales, sous l’ombre tutélaire de cheikh Saad, aveugle mais nanti d’une forte intuition des choses, qui commande à la vie communautaire avec un subtil mélange d’autorité et de bienveillance, parfois à la limite de la tyrannie lorsqu’il tente de forcer le cours du destin de Khaouni et de Hama, afin de combler dans ses vieux jours ce désir plus grand que lui, ce vœu qu’il ne cesse de former avant d’accomplir la prière de l’aube, celui d’épouser la jeune Garmia. Pour arriver à ses fins, cheikh Saad se fera au besoin démoniaque par-delà son comportement quasi mystique. Mais jusqu’où sera-t-il en mesure de contrôler toutes les péripéties et les rebondissements ?
Les dernières vendanges – Mouloud Achour
Le jour de l’Indépendance, au milieu des jeunes filles en liesse libérées des contraintes de la tradition, Tassadit ne fut pas là pour accueillir son héros. Une balle perdue avait fauché sa brève existence, en pleine campagne. La hotte en osier qu’elle portait sur le dos, tombée près d’elle, avait déversé son contenu : des vivres destinés à des maquisards isolés. Elle avait dix-huit ans, ... une ample tache de sang sur le fond rouge et or d’une fouta tunisienne. »
Écrit et publié en 1975, dix ans après la mise en oeuvre chaotique d’une forme de gestion des terres agricoles confisquées et exploitées durant plus d’un siècle par l’occupant étranger, ce récit où la fiction romanesque côtoie le témoignage, retrace un épisode aujourd’hui quasiment oublié de l’histoire de l’Algérie indépendante.